Les Arts du Changement
Les Arts du Changement
Libérez-vous, vous et vos équipes, du stress et de l’anxiété, apprenez à comprendre et à entraîner votre esprit, retrouvez la sérénité et atteignez de nouveaux sommets !
Thomas Gaston 🌄 Coaching Professionnel & Pleine Conscience
Le Blog - Réflexions, idées et Inspirations
Trop souvent, on associe :
❗ L’entrepreneuriat au stress et aux nuits blanches.
❗ Le succès aux sacrifices et à la solitude.
❗ La compassion, pour soi et les autres, à de la faiblesse.
Pourtant ...
✔️ L’athlète alterne jours d’entraînement et jours de repos pour éviter les blessures.
✔️ Le lutteur apprend à utiliser sa force au bon moment pour conserver son énergie.
✔️ Le pratiquant martial recherche la détente, car il sait que la tension ralentit ses gestes et brouille sa pensée.
Et vous ?
Quel état d’esprit de dirigeant souhaitez-vous développer ?
Vu sur LinkedIn, conseil d’une femme, pour les femmes, à propos des hommes : "De même, si tu remarques qu'il essaie de te donner des conseils plutôt que d'écouter la situation que tu lui exposes, sache que c'est normal."
🤦♂️ Mais … Mais … Mais non, ce n’est pas normal !
C’est peut-être juste qu’on ne lui a pas appris à écouter correctement !
Mesdames, soyons clairs, vous avez tout à fait le droit de vouloir être simplement écoutées, entendues, comprises … sans devoir vous sentir obligées de recevoir des avis non sollicités.
Ce n’est peut-être tout simplement pas votre besoin du moment !
D’ailleurs, ceci est également valable pour vous messieurs : moi-même, je me suis retrouvé dans ce genre de situation, il y a quelques années, avec un de mes frères qui me bombardait immédiatement de solutions lorsque je commençais à évoquer avec lui une situation.
💢 Et cela m’agaçait profondément !
Je sentais ma Colère s'agiter en moi et elle marmonnait entre ses dents serrées : “Mais il me prend pour une nouille ou quoi ? Il croit que je n’ai pas déjà pensé à ça ? Je m’en fiche de son avis !"
Il m’a fallu alors clarifier mon besoin : “Non, je ne te parle pas de cette situation parce que j’ai besoin de tes conseils, j’ai seulement besoin de l'évoquer et d’être écouté.”
Et comme dirait Thomas d'Ansembourg, spécialiste de la Communication NonViolente (CNV) :
👉 “Ecouter l’autre c’est la fermer et laisser l’autre arriver au bout de sa phrase.“
👉 “Ecouter l'autre, cela veut simplement dire qu’on reconnaît que cet être humain, il est là.”
😄 Je vous avait déjà dit que j’aimais bien Thomas d’Ansembourg ?
Bref, en résumé : non, ce n’est pas normal que votre interlocuteur cherche à vous donner des conseils plutôt qu'à vous écouter, et écouter, ça s’apprend !
🧘♂️ À méditer
Photo de Andrea Piacquadio
Attends, attends, comment ça sourire me fait du bien ?
Le sourire est une expression de la joie et du plaisir, non ? Donc ça ne serait pas plutôt l’émotion de joie qui me fait du bien ?
Hé bien oui, mais des études scientifiques ont également prouvé que l’expression physique renforce une émotion !
👉 “Notre cerveau fait un lien entre une émotion et son expression physique : si l’on sourit, c’est qu’on est heureux, alors le cerveau renforce cette émotion. Cela vaut aussi pour les émotions négatives. Si l’on accélère votre cœur artificiellement ou qu’on hérisse vos poils de bras, vous allez ressentir de la peur, même s’il n’y a rien d’effrayant autour de vous.”
Ce sont là les mots de Sylvie Chokron, directrice de recherches à l’université Paris-Cité et autrice de “Une journée dans le cerveau d’Anna - Notre quotidien décrypté par les neurosciences.”
✔️ Ainsi, s’autoriser à exprimer pleinement et physiquement une émotion positive permet de ressentir cette émotion de façon plus intense !
❗ Attention cependant, on parle bien du renforcement d’une émotion existante :
👉 “Si l’on se sent très déprimé ou que l’on vit une situation angoissante, sourire n’y changera rien. On ne peut pas ignorer un événement à l’origine d’une émotion. Mais il est vrai que marcher d’un pas alerte ou se tenir droit renforce, par exemple, la confiance en soi. Nos attitudes corporelles influencent nos ressentis car elles modifient la façon dont nous nous percevons.”
🎉 Donc si vous ressentez de la joie, du plaisir, du bonheur, autorisez-vous à sourire à pleines dents et à rire à gorge déployée ! Vous n’en serez que plus heureux !
Un échange de sourires facilite également les interactions, notamment parce qu’il libère l’hormone de l’attachement, l'ocytocine.
Néanmoins, il est nécessaire de garder un point en tête selon Sylvie Chokron :
👉 “Notre cerveau a aussi un détecteur d’authenticité. Il perçoit bien la différence entre un sourire sincère et un sourire commercial, qui ne nous est pas personnellement adressé.”
En conclusion, exprimez vos émotions mais surtout restez sincère, avec vous-même et avec les autres !
🎤 Et vous ? Comment aimez-vous exprimer votre joie ? 🎤
Stop aux stéréotypes !
Entendu cet été, concernant les émotions :
👉 "Tu devrais embrasser ta part de féminité !"
Lu cette semaine sur linkedin :
👉 "les hommes sont plus axés sur les solutions que sur les émotions"
🙅♂️ Temps mort !
Existe-t-il des articles scientifiques prouvant que les femmes ressentent plus les émotions que les hommes ?
Ou ne serait-ce pas plutôt que les différences perçues entre hommes et femmes en matière d'émotions sont souvent façonnées par des normes sociétales, culturelles et éducatives ?
Combien de fois avons-nous entendu dans notre enfance :
👉 "Les grands garçons ils sont forts et courageux !"
👉"Arrête de pleurer, tu n'es pas une fille !"
Combien de petits garçons sont socialisés pour réprimer certaines émotions perçues comme des signes de faiblesse ?
🤦♂️ Au bout du compte, nous obtenons des hommes qui ont du mal à exprimer leurs émotions, paraissent parfois insensibles, ont du mal à être réconfortant et qui restent seuls face à leur difficultés car ils n’osent pas demander de l’aide de peur de paraître faible.
Certains hommes en souffrent d’ailleurs énormément, car ils n’ont jamais eu d’espace sécurisé et bienveillant pour exprimer leurs émotions sans avoir peur d’être jugé.
Je vous renvoie à mon post linkedin sur le Driver “Sois Fort !” pour en savoir plus sur le sujet
Alors, plus précisément, quel est mon problème avec ces deux stéréotypes ?
Concernant le premier : “Soit plus ouvert aux émotions, embrasse ta part de féminité”
Hé bien … ça ne me parle absolument pas !
Je ne sais pas ce que ça veut dire
Je trouve même ça malaisant …
🛑 Tiens, faisons le contraire, et imaginons conseiller à une femme : “Sois plus courageuse, embrasse ta part de masculinité !”
Vous le sentez ce goût amer ? Ces petits relents de sexisme ? Hé bien voilà, c’est exactement l’effet que ça me fait quand on me dit “embrasse ta part de féminité” ...
❗ Laissez-moi pleurer comme un homme, bordel !
Et le deuxième stéréotype "les hommes sont plus axés sur les solutions que sur les émotions" ?
Hé bien, c’est tout simplement une croyance limitante qui risque de servir d’excuse !
🤷♂️ “Moi ? Travailler sur l'accueil de mes émotions ? Pfff, c’est un truc de femme ça ! …”
Les stéréotypes sont des raccourcis faciles, alimentant les croyances, enfermant les individus dans des cases et limitant leurs possibilités de développement !
✔️ Combattons-les et ouvrons nous le champ des possibles !
🎤 Et vous ? Quels sont les stéréotypes qui vous agacent le plus ? 🎤
Pffff …
C’est lundi
Il est tôt
Vous avez du mal à vous lever
Vous n’avez pas encore digérer la fondue de la veille
Vous n’avez pas envie d’aller travailler
Vous n’avez pas d’énergie
…
💡 Et si vous commenciez votre journée par une note positive ?
🎶 Ou plutôt par des notes de musique ?
Allez ! Dès que vous vous êtes levé, sortez votre smartphone, une enceinte et mettez votre meilleure playlist !
Préparez votre petit déjeuner en dansant sur des morceaux entraînants !
🎵 I'm a bad boy - I need to dance
If you don't dance, no romance
Feel like dancing, dance with me
First dance is always free
I'm a bad boy - I need to dance
If you don't dance, no romance
Feel like dancing, dance with me
First dance is always free 🎵
👉 En commençant la journée en musique, mettez-vous de bonne humeur et abordez la journée avec plus d'enthousiasme
👉 La musique invite à bouger, que ce soit pour danser, s’étirer ou pratiquer une activité physique matinale, ce qui booste votre énergie globale
👉 Écouter de la musique joyeuse ou apaisante stimule la libération d'endorphines, les hormones du bonheur, ce qui permet de réduire le stress et vous donner une énergie positive pour la journée
👉 La musique peut améliorer votre concentration et votre productivité. En créant une ambiance sonore agréable, vous favorisez un état de concentration optimal pour accomplir vos tâches
👉 Les mélodies et rythmes variés activent des zones du cerveau liées à l'imagination et à la résolution de problèmes, encourageant une pensée plus innovante
Alors ? Qu’attendez-vous ?
Photo prise à la réserve ornithologique du Teich
Les posts sur la réélection de Donald Trump ont fleuri depuis une semaine.
Jusqu’à aujourd’hui je n’avais aucunement prévu de parler de cet événement sur linkedin, si ce n’est que cela m’a rappelé que le sujet s’était invité à la conversation lors d’une visite, samedi dernier, de la superbe réserve ornithologique du Teich.
Diantre !
Quel drôle d’endroit pour parler politique étrangère, non ?
Néanmoins, entre l’observation d’une Aigrette garzette et d’une Avocette élégante, une de mes connaissances avait avoué être très anxieuse de l’éventuelle réélection de Trump.
N’ayant pas vraiment suivi l’élection américaine, je me suis contenté d’écouter et de hocher la tête poliment tout en dégustant mon sandwich.
Il était évident que cette personne souffrait de l’éventualité de la réélection du candidat répuplicain et, visiblement, tournait en boucle sur le sujet (Jusqu’à en parler durant de longues heures la veille).
Pourtant, elle n’avait aucun moyen d’agir sur le sujet : cette personne n’est pas américaine, ne vit pas sur le sol américain, n’a pas le droit de vote, n’a aucun moyen d’influencer le vote (Et visiblement recruter un tueur à gages n’était pas une option !)
Bref, autant essayer d’arrêter la pluie.
Devant ce maëlstrom d’anxiété, de marasme et de négativité, j’avais quand même tenté d’agir.
“Qu’est-ce que cela t’apporte de ruminer ces pensées négatives pendant des heures ?” avais-je demandé avec bienveillance
Ma question a eu le mérite de bousculer un petit peu cette connaissance. Après quelques bredouillements, et avoir convenu tous les deux qu’elle n’avait aucun moyen d’agir sur le sujet, j’ai partagé mon avis.
Pas sur Trump, mais sur ce qui est sous notre contrôle et ce qui n’est pas sous notre contrôle.
Quelque chose est sous notre contrôle ? Alors on peut explorer nos options, peser le pour et le contre, faire un choix et se mettre en action en toute conscience.
Quelque chose est hors de notre contrôle ? Alors on peut apprendre à lâcher prise sur le sujet, en relativisant, en pratiquant la Pleine Conscience, en acceptant l’impermanence des choses
Ma connaissance est restée dubitative, persuadée que c’était impossible pour elle de penser autrement.
Je peux seulement espérer avoir ouvert une petite brèche dans cette carapace de négativité, et j’ai une petite pensée bienveillante pour elle en ce jour, mais je n’ai pas le pouvoir de faire changer les gens.
Seuls ceux qui ont pris conscience qu’ils peuvent changer, pourront lancer le changement.
🎤 Certains sujets d’actualité vous rendent-ils anxieux ? 🎤
Crédit Photo : StockSnap
Je me rappelle de ce jour de façon assez vivace.
C’était en mai 2022
Jusque là, j’avais bien envisagé de façon assez fugace de changer de métier, mais sans qu’il n’y ait rien de vraiment concret derrière.
Pourquoi cette idée m’avait traversé l’esprit ?
À cette époque, il me semblait avoir fait le tour de mon poste actuel. J’étais expert dans mon domaine, manager depuis quelques années, je gagnais plutôt bien ma vie ce qui me permettait de faire à peu près toutes les activités que je souhaitais, mais j’étais également tombé dans une sorte de routine un peu pataude et surtout le Covid était passé par là : des clients extrêmement stressés, des urgences partout et tout le temps, et je sentais que je commençais à tirer sur la corde.
Était-ce normal de se sentir à court d’énergie un lundi soir après une journée normale de travail de 7h30 ?
Je ne pense pas
Mais si ça n’avait été que ça …
J’essayais tant bien que mal de faire le lien entre mon équipe (j’étais Responsable de Production à l’époque), l’équipe commerciale, l’administration des ventes, les clients, afin de faciliter les échanges et de faire en sorte que le service de Production fonctionne de la façon la plus fluide possible.
Bref j’essayais d’être le facilitateur, la tour de contrôle, dans le maelstrom des pressions, des urgences, du stress, du manque de communication …
Puis il y a eu l’échange de trop
Par téléphone
Après avoir raccroché, d’abord est venu le choc
La violence des mots m’a laissé abasourdi
Puis est arrivée la colère, froide, avec son lot de questions
Douze ans de métier pour en arriver là ?
Tout ce travail pendant et après le Covid, toutes ces heures que je ne comptais plus, et pour quoi ?
Pour subir le discours hors-sol, condescendant, méprisant, d’un “collègue” ?
…
Qu’est-ce que je fais là ?
Est-ce que j’ai vraiment envie de continuer comme ça ?
Non, ça suffit
Assez
Cette fois ma patience était à bout. Ma résilience, épuisée.
Mes valeurs avaient été piétinées une fois de trop.
Mais … que faire ?
J’ai alors pris le week-end pour réfléchir
Où est-ce que je me projetais dans un an ? deux ans ? cinq ans ?
Et si je changeais de poste ?
Et si je changeais de service ?
Et si je changeais d’entreprise ?
…
Et si je changeais de métier ?
Tant de souffrance dans les entreprises, dans le milieu associatif, partout …
Comment y répondre ?
…
Un verbe m’est alors venu : Accompagner
…
Très bien ! Allons-y ! Faisons cela !
Le Changement était lancé
🎤 Et vous ? Avez-vous vécu un moment de bascule dans votre vie professionnelle ? 🎤
Photo : CCI Bordeaux Gironde
Aaaah, que cette phrase résonne en moi !
Que cette phrase résonne avec mon métier de Coach Professionnel !
Ce sont là les mots prononcés par Laure Babin, lors de son interview à l’occasion du Salon des Entrepreneurs de Bordeaux le 30 septembre dernier.
Pour ceux qui ne la connaissent pas, Laure est une entrepreneure engagée qui, à seulement 23 ans, a fondé Zèta en 2020, une marque de baskets recyclées et véganes fabriquées au Portugal à partir de raisin, de maïs et de café.
Quatre ans plus tard, c’est 45 000 baskets vendues, un partenariat avec Nespresso, une ouverture de capital, une ouverture vers le marché asiatique avec une boutique à Hong-Kong, une ouverture vers le marché américain …
Pourtant Laure a affronté bien des difficultés : l’incompréhension de sa famille (“Tu veux te lancer dans le domaine de la mode ?!?” 😱), le refus de financement de la part des banques, le refus d’un incubateur de l’accompagner dans ce projet …
Laure a partagé avec nous ses défis, ses rêves, ses expériences, ses joies, ses échecs, ses conseils.
Je pense que je me souviendrai longtemps de son anecdote où, pour obtenir un rendez-vous dans un atelier de fabrication au Portugal, elle avait menti sur son sexe et sur son âge ! 😄
Une entrepreneure inspirante.
Elle est d’ailleurs accompagnée par un Coach qui la pousse, pour reprendre ses mots, dans ses retranchements 😉
🎤 Et vous ? Savez-vous ce qui est bon pour vous ? 🎤
Photo : CCI Bordeaux Gironde
C’est sûrement la phrase de Martin Petit qui m’a le plus marquée lors de son interview lundi dernier lors du Salon des Entrepreneurs de Bordeaux.
Victime d’un accident en 2017 qui l’a rendu tétraplégique, Martin nous a partagé son parcours et ses projets, avec autant d’émotion que d’humour 🙂
Il nous a ainsi avoué qu’avant, il avait peur de parler en public, ce qui est assez cocasse alors qu’il est en train de répondre à une interview devant plusieurs dizaines de personnes.
Qu’a-t-il fait alors ?
Il est intervenu pour une conférence lors d’un événement TEDx ! Rien que ça !
Martin ne va pas simplement vers ses peurs, il leur fonce dessus avec son fauteuil roulant (aidé par sa trottinette électrique) et les saisit à bras-le-corps ! 😀
Je ne sais pas vous mais moi, qui ne suis pas très à l’aise dans les évènements où il y a plus de 40/50 personnes, cela m’inspire ce genre de récit !
Vous souhaitez soutenir Martin ?
Suivez-le sur Instagram et allez découvrir son nouveau format “Confidences”, lancé il y a mois, sur sa chaîne Youtube : vous y découvrirez des interviews de personnes d’exception
Photo de Alex Green - Pexels
Pfff …
C’est sûrement une des phrases qui m'agaçait le plus lorsque j’étais Responsable de Production.
☝ 1ère croyance : le CA est proportionnel à la charge de travail.
Hé bien, pas du tout.
J’ai déjà vu des projets à 80 000 € réalisés en une heure de travail comme j’ai vu des projets à 1 000 € prendre cinq jours ouvrés.
✌ 2ème croyance : on ne travaille que pour nos clients.
Quid des travaux internes au sein du service ? Des projets internes entres services ? Des collaborations entre entreprises d’un même groupe ?
Parfois ces travaux peuvent être aussi importants voire plus importants que les projets pour les clients quand il s’agit d'investissements à long terme afin d’améliorer les chaînes de valeur.
Quelles sont les conséquences ?
❌ Croire qu’il y a de la marge dans le planning de production, sans vérifier, et donc promettre à un client des délais qui sont en fait intenables (Ou alors en bouleversant le planning de production, mais ce qui a d’autres conséquences).
❌ Créer des tensions entre les différents acteurs de l’entreprise suite à l’incompréhension mutuelle (“Mais je te dis qu’on est débordé !”, “Mais comment vous pouvez-être débordé alors que l’activité est basse ?”)
❌ Dégrader l’engagement des équipes de production qui se sentent mal comprises et dévalorisées. (“Personne dans l’entreprise ne comprend notre travail !”)
Mais alors … que faire ?
Quelques pistes à envisager, selon ma propre expérience (liste non-exhaustive) :
👉 Fournir aux commerciaux/décideurs/vendeurs des indicateurs en temps en réel sur le planning de production
👉 Favoriser les échanges et les rencontres informelles entre services, surtout quand ceux-ci ne travaillent pas sur le même site
👉 Faire découvrir à chaque service le métier des autres services, par exemple avec des évènements du type “vis ma vie” (Passer une journée dans le service en question). Car, souvent, l’incompréhension vient de la méconnaissance du métier de l’autre
👉 Communiquer ouvertement et favoriser au maximum la visibilité des travaux et projets en cours dans chaque service
Bien sûr, ce n’est pas aux salariés ni aux managers d’enclencher ces actions mais bien à la Direction : il doit y avoir une véritable volonté politique à ce que les différents services se comprennent mieux et travaillent mieux ensemble, le tout afin de garantir un environnement de travail plus serein et moins stressant 😉
Image Pixabay
Voilà sûrement la seconde leçon la plus importante que j’ai apprise en faisant de la randonnée en haute montagne.
Il n’est pas rare qu’un groupe de randonneurs soit très disparate !
Vous y trouverez des amoureux fous de la montagne, très expérimentés, très bien équipés, qui grimpent comme des chamois, qui courent dans les descentes (Car ça fatigue moins les genoux, vous comprenez) et qui veulent enchaîner le plus de pics possibles dans la journée : “2 500 mètres de dénivelé positif ? Pfff, les doigts dans le nez !”
On a également les vieux briscards avec leur sac de trente ans d’âge, leur béret et leur bâton de marche en bois. Gravir des sommets ? Ouai, c’est pas mal, mais attendez d’avoir goûté à la bouteille de vin et au confit qu’ils ont emporté avec eux. Et je ne vous parle même pas de la truite sauvage grillée au feu de bois s’ils ont une canne à pêche ! …
Vous aurez également monsieur tout le monde, un peu là par hasard, embarqués plus ou moins de force par l’amoureux fou de montagne ou le vieux briscard, équipés de baskets et d’une petite bouteille d’eau, et dont la seule expérience de randonnée est d’avoir fait le tour de Saint-Émilion.
Quel est le problème me direz-vous ?
Hé bien, il y a de fortes chances que le rythme de la randonnée soit imposé par l’amoureux fou de montagne ou le vieux briscard, sans qu’ils ne réalisent que monsieur tout le monde n’a ABSOLUMENT pas le niveau pour les suivre !
Or, comme indiqué dans mon post d’août, la Montagne ne pardonne pas : la descente est très dangereuse si on est épuisé, la consommation d’eau est beaucoup plus élevée qu’en temps normal (je ne souhaite à personne d’expérimenter la sensation de soif en montagne), et se fouler une cheville, ou pire, peut impliquer l’intervention des secours.
Bref, le rythme du groupe doit absolument s’adapter au niveau des personnes les plus lentes, au risque de voir la randonnée gâchée pour tout le monde !
…
Cela ne vous rappelle-t-il pas le fonctionnement d’une équipe au sein d’une entreprise ?
Cela vous remémore-t-il des souvenirs de membres séniors qui ne réalisent pas que les juniors ne parviennent pas à suivre leur rythme ?
Diriger une équipe ne consiste pas seulement à choisir la direction à suivre et à imposer un rythme, mais également à tenir compte de tous les membres qui la constituent et d’avancer tous ensemble, sans laisser personne à la traîne.
Image par Vilius Kukanauskas de Pixabay
Le client a appelé, il faut livrer tout de suite !
Il me faut le rapport pour ce soir, dernier délai !
Ce n’est pas mon problème si ton planning est plein, c’est prioritaire !
…
Cela vous est familier ?
Ayant travaillé comme chargé de Production et responsable de Production pendant douze ans, l’urgence est devenue une compagne de voyage, presque intime.
Ah ! Ce petit boost d’énergie appréciable quand il fallait gérer une urgence et le sentiment du devoir accompli quand c’était réalisé avec brio !
L’urgence en elle-même n’a rien de problématique. Il est même normal de devoir et de savoir gérer des urgences en entreprise. Cela est la preuve d’une certaine flexibilité et peut être une vraie plus-value pour vos clients.
Les problèmes arrivent quand TOUT devient urgent.
Toutes les livraisons sont urgentes, tous les dossiers sont prioritaires, il faut répondre à tous les emails, tous les appels téléphoniques sans attendre !..
Et c’est ainsi que vous vous retrouvez à faire des heures supplémentaires (non payées, évidemment, vous êtes cadre) pour livrer monsieur Martin urgemment vendredi soir à 19h, tout ça pour qu’il vous contacte le mercredi d’après car il n’arrive pas à ouvrir le fichier que vous lui avez envoyé …
Je vous ai déjà parlé de la colère ? Ah non, c’est vrai, ce sera le sujet du post de vendredi.
L’urgence pour l’urgence n’a pas de sens.
Elle provoque même des contresens (“Comment ça ? Il faut prioriser un projet à 250 € par rapport au projet à 20 K € ?”)
Et elle peut avoir des impacts terribles sur les équipes : le client déverse son urgence et son stress sur le commercial, le commercial déverse à son tour cette urgence, le stress du client plus le sien sur l’administration des ventes et le chef de projet, puis c’est au tour du chef de projet sur son équipe et ainsi de suite !
Que de stress et d’anxiété !
Combien de burn-out ont été provoqués par ce genre de choses ?
Combien de salariés ont connu une perte de sens dans leur travail ?
Il est absolument nécessaire de faire le tri entre les vraies et les fausses urgences, et ce dès les premiers maillons de la chaîne de valeur !
Prioriser ça s’apprend !
Communiquer ça s’apprend !
Établir une stratégie de réponse cohérente aux urgences ça s’apprend !
Minimiser le stress et maximiser le bien-être de ses salariés afin d’optimiser leur efficacité, ça s’apprend !
Ne me dites pas qu’un salarié anxieux est plus productif sur le long terme, je ne vous croirez pas.
Crédit Photo : Pixabay
Tant de choses à faire !
Continuer ma formation
Réfléchir à mon identité professionnelle
Faire mes coaching d’application
Créer ma micro-entreprise
Préparer ma certification
Faire une étude de marché
Créer un site internet pro ainsi que son contenu
Déclarer la création de mon activité à l’URSSAF
Souscrire à une assurance professionnelle
Créer mon offre, décider de mes tarifs
Ah, mais avant il faut que réfléchisse à mes clients idéaux
Adhérer à un syndicat de coaching
Ouvrir un compte bancaire professionnel
Quelle sera ma stratégie marketing ?
Et ma communication ?
Et les cotisations, comment ça se passe ?
Et les impôts ?
Et comment je trouve des clients ?
Ouf !
Tant de questions !
Tant d’inconnues !
L’impression d’être le brouillard et de ne pas avancer …
Heureusement j’ai été accompagné par Amandine Bourrel-Bise 🙂
Que m’a apporté ce coaching professionnel ?
Tout d’abord, il m’a offert un espace d’accueil bienveillant où je pouvais déposer mes idées, mes peurs, mes frustrations, mes émotions, sans peur d’être jugé et en sachant que j’allais être soutenu.
Il m’a ensuite apporté de la clarté en m’aidant à formuler ce qui était important pour moi, à fixer un objectif à atteindre et à établir des jalons, permettant d’avancer petits pas après petits pas.
Chaque séance de coaching était ainsi un point d’étape, un refuge de montagne avec son feu de cheminée et son accueil chaleureux qui permet de reprendre des forces et de renouveler sa motivation.
À chaque fois que j’avais l’impression de ne pas avancer, Amandine me renvoyait tout ce que j’avais déjà accompli et m’encourageait.
À chaque fois que je n’étais pas sûr du prochain sentier à prendre, elle m’éclairait les différentes bifurcations afin que je puisse prendre la meilleure décision.
Et puis un jour …
“Thomas, j’ai l’impression que tu as atteint ton objectif : tu es lancé. Qu’est-ce que tu en penses ?”
“... Ah ?”
J’ai regardé en arrière, j’ai constaté tout le chemin que j’avais parcouru et j’ai pris conscience que, sans m’en rendre compte, j’avais atteint le sommet de la montagne.
“Oui … Oui, effectivement, j’ai atteint mon objectif : je suis lancé !”
Cette réalisation lançait la conclusion de mon coaching, mais il restait encore une chose à savoir : quel serait mon prochain objectif ?
Et vous ? Quelle est la montagne que vous souhaitez gravir ? 😉
La Pierre-Saint-Martin
Voici l’une des premières leçons que j’ai retenues en faisant de la randonnée en haute montagne.
Elle m’est revenue la semaine dernière, lors de mes vacances au Pays Basque, lorsque mon père m’a dit apprécier que je marche devant car lui avait toujours tendance à partir trop vite, et donc à se fatiguer in fine.
La montagne ne pardonne pas, surtout quand on part pour des randonnées de huit heures, avec des dénivelés cumulés positifs dépassant les 1000 mètres. Il faut être bien équipé, avoir de bonnes chaussures car il est facile de se tordre une cheville, avoir toujours des vêtements chauds dans le sac (Le 15 août au matin, il faisait 6° C), prévoir la crème solaire, de quoi manger, de l’eau en quantité suffisante pour être sûr de ne pas en manquer.
Il faut également bien se préparer, repérer le parcours que l’on veut faire, se renseigner s’il y a une signalétique à suivre, prévoir des cartes et les consulter régulièrement pour ne pas se perdre, se renseigner sur la météo car un brouillard ou un orage peuvent se révéler désastreux, toujours avoir des couvertures de survie car le moindre incident peut vous obliger à passer la nuit dehors.
Et surtout, il faut savoir gérer son rythme.
En montagne, on ne peut pas simplement s’arrêter quand on est épuisé : dans tous les cas, il faudra redescendre, et parfois la descente est plus difficile que la montée. Il est si facile, par manque de lucidité ou par fatigue, de trébucher, de glisser, de tomber sur des rochers, à flanc de colline, en redescendant d’un sommet.
Et la moindre blessure peut s’avérer très problématique, voire dangereuse. Des difficultés pour marcher ? Cela va être compliqué de continuer à descendre dans la rocaille ! Que quelqu’un vous porte peut s’avérer tout aussi dangereux. Appeler les secours ? Encore faut-il avoir du réseau, ce qui n’est pas toujours évident.
En conclusion, la première règle en montagne : Trouver son rythme de croisière, puis descendre d’un ou deux crans, afin de s’assurer de ne jamais s’épuiser et de conserver des forces jusqu’à la toute fin de la randonnée.
…
Tout cela ne vous rappelle pas l’entreprenariat ?
Être bien équipé : avoir les compétences nécessaires
Être bien préparé : bien planifier ses actions, avoir une stratégie et des plans de secours
Savoir gérer son rythme : travailler pour atteindre ses objectifs tout en s’accordant des temps de pauses et de repos afin de pouvoir maintenir son effort dans le temps et d’éviter tout burn-out
Et une dernière chose : à chaque fois qu'il est possible, pensez à profiter du paysage !
Crédit Photo : Pixabay
Pfff, je n’ai vraiment pas envie d’aller courir aujourd’hui … Je suis fatigué, j’ai la flemme, il fait trop chaud, le canapé est confortable … 😪
Vous vous reconnaissez dans cette phrase ?
Cela vous parle, ces moments où vous n’avez vraiment pas la motivation de faire quelque chose ?
Quand vous n’avez pas envie d’aller faire le tour des deux ponts sur les quais de Bordeaux ? de méditer ? de faire le ménage ? d’aller faire une course que vous repoussez depuis des semaines ? de trier vos emails dans votre boîte pro ? de faire votre compta du mois ? 🤔
Oui ?
Parfait, car j’ai une petite astuce pour vous, provenant du monde du sport.
La règle des 5 minutes ! 😀
Mais qu’est-ce donc que cela ?
Hé bien, pour vous expliquer cette règle, je vais prendre mon cas : souvent, quand je repousse quelque chose c’est que j’ai l’impression de ne pas avoir assez d’énergie et de temps pour faire cette tâche qui me paraît longue et fastidieuse : “Faire le tour des deux ponts ? Pfff, entre mettre ma tenue de sport, y aller, courir, revenir, prendre ma douche … j’en ai au moins pour une heure ! …” 😑
Mon cerveau, appréciant l’économie d’énergie, s’empresse évidemment d’aller dans mon sens, sinon ça ne serait pas drôle.
C’est à ce moment que j’applique mon astuce : “Bon allez, juste 5 minutes …”
Parce que, on est d’accord, 5 minutes, on peut se le permettre, non ?
Et donc me voilà sur les quais, à trottiner avec ma paire de baskets aux pieds, et cinq minutes s’écoulent …
Puis dix
Puis quinze
Puis vingt
Maintenant que je suis lancé, ça serait dommage de m’arrêter, non ?
Et hop ! Un tour des deux ponts dans la poche, alors que je n’avais vraiment pas envie d’aller courir ce soir-là ! 😀
L’astuce ici est la suivante : ce n’est pas la tâche à effectuer qui me pose problème, c’est de me lancer dans cette tâche qui me bloque. Or, une fois que je suis lancé, ça déroule sans problème ! Donc il s'agit de tromper son cerveau en lui faisant croire qu'on se lance dans une tâche qui demande un minimum d'efforts ("5 minutes je te dis !"). 😵
Et comme vous l’avez compris, cela ne s’applique pas qu’au sport mais bien à n’importe quelle tâche, qu’elle soit pro ou perso !
Allez ! Je vous encourage à tester la règle des 5 minutes et vous me direz ce que vous en pensez ! 😁
Photo prise par Marvin Subercaze lors des Estivales du Pompon, organisées par Théo Robache et dédiées à l’audace, l’optimisme, le faire ensemble et l’écologie
Nous vivons dans une société en plein bouleversement, à tous les niveaux : écologique, économique, sociétale …
Le monde change, très rapidement, de plus en plus vite, pour le meilleur et pour le pire, et nous devons nous aussi changer pour faire face chaque jour à de nouveaux défis ✊
Subissez-vous un changement non souhaité ?
Connaissez-vous une période de transition compliquée ?
Vous retrouvez-vous bloqué par des problématiques professionnelles ?
Avez-vous des décisions difficiles à prendre ?
Etes-vous plongé dans le brouillard en ce qui concerne votre avenir professionnel ?
Subissez-vous le stress, la pression, sans solution pour vous en sortir ?
Souhaitez-vous changer mais sans savoir quel chemin prendre ni comment faire le premier pas ?
Alors laissez-moi vous accueillir dans mon espace bienveillant et sans jugement ✔
Laissez-moi vous questionner sur votre vision pour y apporter de la clarté ✔
Laissez-moi vous aider à imaginer les futurs auxquels vous aspirez
Laissez-moi vous accompagner dans la formulation d'un objectif concret et inscrit dans le temps ✔
Laissez-moi vous offrir mon énergie, mon enthousiasme ✔
Laissez-moi vous aider à explorer vos croyances, vos peurs, vos besoins, vos freins, vos ressources ✔
Laissez-moi vous faire profiter de mon calme et de ma sérénité ✔
Laissez-moi vous accompagner dans la mise place des actions destinées à atteindre votre objectif, petit pas après petit pas ✔
Laissez-moi vous aider à reprendre le contrôle de votre vie en mettant en place les solutions que vous aurez vous même formulées et expérimentées ✔
Laissez-moi être votre plus grand supporter dans votre quête d’un épanouissement complet et durable ✔
Je ne possède ni recette miracle, ni solution toute prête.
Je mets à votre disposition mes qualités humaines, enrichies par ma pratique des arts martiaux et de la Pleine Conscience, et surtout un processus d’accompagnement éprouvé et des outils puissants et variés acquis auprès des professionnels passionnés de L'Atelier des Coachs : Pascale MACHET, Cecile JOLY, Marianne NAÏBERT, Claire VERNEREY, Claire CHARTRELLE, Amandine BOURREL-BISE, Carine SAN JUAN, Laurent RIZO et bien d’autres 😉
Vous seul avez les clés ! ✊
Je suis seulement là pour vous aider à les retrouver
Ou bien à les inventer
Je suis Thomas Gaston
Je suis Coach Professionnel
⭐ Osez le premier pas, oser expérimenter, oser goûter au coaching en me demandant un entretien gratuit : je serai ravi de me déplacer pour vous rencontrer et accueillir vos problématiques et vos besoins du moment ⭐
Ce sujet m'intéressant particulièrement, je vous partage quelques morceaux choisis d'un article du Sud-Ouest datée du 20 juin 2024 et traitant des impacts du dérèglement climatique :
👉 « Le rapport annuel des experts du Haut conseil pour le climat prend acte de la baisse notable des émissions de gaz à effet de serre en France, en 2023. Mais il indique que le pays n’est pas prêt à faire face aux impacts du dérèglement climatique »
👉 « Les systèmes de santé européens ne sont actuellement pas en capacité de faire face à la survenue simultanée d’épidémies de maladies vectorielles et de maladies liées au stress thermique »
👉 « Les efforts d’adaptation restent en décalage avec les besoins alors que les aléas climatiques s’aggravent »
👉 « Les experts relèvent que ni le plan national d’adaptation au changement climatique, ni la programmation pluriannuelle de l’énergie, ni la stratégie nationale bas carbone n’ont été actualisés alors que la loi le prescrit. Ils sont censés relier les deux piliers de la politique climatique : d’un côté l’adaptation à un réchauffement pour partie inévitable, de l’autre la réduction des émissions de gaz à effet de serre. »
👉 « L’empreinte carbone des Français - les gaz à effet de serre émis par leurs modes de vie - est, en moyenne, de 9,2 tonnes par personne et par an. On convient qu’il faudrait qu’elle ne dépasse pas 2 tonnes pour que le pays prenne sa part à la stabilisation du réchauffement à 1,5 °C. Un gouffre. »
💡 Je pense que la transition écologique et l'adaptation au dérèglement climatique sont parmi les plus grands défis du 21e siècle. Ils nous poussent à remettre en cause notre société actuelle à tous les échelons, et suscitent en contrepartie une résistance aux changements très importante...
✊ Est-ce que les Coachs Professionnels ont un rôle à jouer dans l'accompagnement à la transition écologique ? J'en suis persuadé ! Que ce soit en accompagnant les individus, les groupes, les entreprises ou les organisations, en étant tout à la fois bienveillant et confrontant.
🎤Et vous ? Quelles sont les actions que vous menez au quotidien pour réduire vos émissions de gaz à effet de serre ? Quelles actions souhaiteriez vous mettre en place, et quels sont les freins vous empêchant de le faire ? 🎤
Ma Carte de Visite !
Mes cartes de visite sont arrivées !
Créées gratuitement sur Canva (Si vous ne connaissez pas, c'est un outil en ligne très pratique permettant de créer tout un tas de choses dont des cartes de visites, des CV, des logos, des flyers, etc.), je les ai voulu dans un style simple et épuré, et aux couleurs de mon entreprise, tandis que le symbolisme affiché exprime la méditation et la sérénité, ainsi que le voyage initiatique et la montage à gravir pour atteindre ses objectifs 🙂
Mais si j'écris cette publication ce n'est pas uniquement pour vous montrer mes cartes de visite, mais également pour vous parler de l'entreprise qui les a imprimé : l'Imprimerie À Réaction, basée à Eysines !
Recommandée via le bouche à oreille il y a de cela quelques années, et ayant à cœur de faire travailler une entreprise locale, mon association d'arts martiaux a déjà fait appel à eux à plusieurs reprises, que ce soit pour des cartes de visite ou des affiches, et nous avons toujours été très satisfaits par leur professionnalisme et leur rapidité. Et pour mes cartes de visites professionnelles, c'est également un sans-faute : rapide et efficace !
Mais ce n'est pas ce qui m'a le plus impressionné chez l'Imprimerie à Réaction. Outre le fait qu'ils proposent pleins d'autres services (Flyers, brochures, signalétiques, Roll up, drapeaux, enseignes, autocollants, goodies, carnet de notes, etc.), c'est le nombre d'options à notre disposition pour créer la carte de visite de nos rêves.
Vous êtes plutôt format standard, carré, américain ou alors personnalisé selon vos goûts ? Niveau papier, vous souhaitez du recyclé ou du haut de gamme ? Et au niveau des finitions, vous prendrez bien un petit pelliculage ? Ou alors un vernis 3D pour avoir des éléments en relief sur votre carte ? Ou encore une dorure numérique pour y mettre une touche de luxe ?
Bref, vous l'aurez compris : vous avez de quoi vous faire plaisir !
N'hésitez pas à aller visiter leur site internet ! 😉
Paysages de la Lozère enneigée
Il y a peu, j'ai été invité pour une initiation à la spéléologie dans la Drôme. Entre amis nous partons donc en train puis continuons en voiture, et alors que nous traversons les magnifiques paysages de la Lozère enneigée, la conductrice nous raconte ses déboires à son boulot.
Nous voyons notre amie s'animer, s'énerver, revivre la situation comme si elle y était. Nous écoutons avec bienveillance et empathie, essayons d'apporter confort et conseil quand ils sont demandés, mais nous la voyons ressasser inexorablement ses souvenirs désagréables et perdre de vue les cimes enneigées ainsi que l'aventure spéléologique qui s'offre à nous.
Je lui propose alors de lui raconter une histoire, une histoire que j'aime beaucoup : l'histoire des deux moines bouddhistes, de la jeune femme et de la rivière.
Voici, à peu près, comment je l'ai raconté :
"Deux moines bouddhistes, l'un novice et l'autre âgé, marchent le long d'une rivière pour rejoindre leur temple.
Alors qu'ils arrivent à un gué, ils croisent une jeune femme portant une très belle tenue, visiblement pour un mariage, et qui est bien embêtée : elle a peur de ruiner ses beaux vêtements en traversant le gué à pieds, et demande donc aux deux moines s'ils peuvent l'aider à traverser.
Le novice refuse tout net. Voyons ! Il est interdit aux moines de toucher une femme ! Cela serait indécent !
Mais à la grande stupéfaction du novice, le vieux moine accepte aimablement et porte sur son dos la jeune femme de l'autre côté de la rivière.
La jeune femme les remercie chaleureusement et les deux moines reprennent leur route. Le vieux moine marche tranquillement, comme si rien ne s'était passé, alors que le novice fulmine, les dents serrés.
Au bout d'un moment, le novice finit par exploser et demande des explications au vieux moine sur ses actions. Le vieux moine, d'abord un peu surpris, finit par lui sourire doucement et lui répond :
- Mon jeune ami, j'ai déposé cette jeune femme au bord de la rivière, il y a plusieurs heures de cela. Pourquoi la portes-tu encore sur tes épaules ?"
🎤 Et vous ? Que portez-vous encore sur vos épaules et que vous auriez pu laisser au bord de la rivière ? 😉 🎤
Emprise d'Armes au château de Foix.
Crédit photo : Les Lions du Kent
Jusqu’il y a peu, mon plan d’action était clair : suivre ma formation de Coach Professionnel à L'Atelier des Coachs, rédiger les dossiers demandés, préparer les oraux, en parallèle faire toute la partie administrative de la création de mon entreprise, et enfin passer ma certification cet été avec pour objectif de lancer mon activité dans la foulée.
Tout était cadré, planifié, mesuré … Bref, parfait pour un profil “Expert” dans mon genre !
Et là, patatra ! Le résultat de mon premier oral de certification n’est pas bon. À l’écoute du débriefing, la faille dans mon approche est pourtant évidente. Comment ai-je pu manquer ça ? Est-ce mon côté trop “scolaire” qui m'a joué des tours ? Me serais-je mis des œillères ?
Ce premier échec depuis le début de ma reconversion professionnelle ouvre une brèche à la peur : ai-je vraiment compris ce qu’était le coaching ? Et si je m’étais fourvoyé dans mes coachings d’application, comment savoir ? Comment faire pour rattraper ça au niveau de ma certification ? … Et si je n’obtiens pas la certification RNCP, quel est mon plan ?
C’est à ce moment que j’ai décidé de prendre du temps pour moi, de méditer et de prendre du recul sur la situation, afin de répondre aux besoins exprimés par ma peur : être rassuré, anticiper et se préparer.
Concernant le résultat de l’oral, cet échec, comme tous les échecs, est un apprentissage : il a certainement ébranlé quelques certitudes mal fondées, m’a poussé à remettre en question ma vision du coaching et à me remettre en question moi-même, et m’a rappelé les vertus de l’humilité.
La prise de recul, elle, m’a permis de réfléchir à ce qui est important pour moi, à mes valeurs, à la mission que je me donne, à la raison d’être de l’activité que je souhaite lancer : la certification RNCP n’est pas un but mais un moyen, un moyen important réclamé par mon côté “Expert” en quête de légitimité, mais un moyen tout de même. Ce n’est pas l’essentiel.
Et c’est grâce à ses réflexions que mon plan d’action a évolué : avec ou sans certification RNCP, je lancerai mon activité. Évidemment la certification RNCP serait un plus indéniable mais elle n’est plus, pour moi, une condition sine qua non pour démarrer.
Et hier matin, surprise ! En me réveillant j’ai découvert que je m’autorisais désormais à lancer mon activité, dès maintenant, et que j’étais complètement serein avec cette décision, y compris mon côté “Expert” 🙂
🎤 Et vous ? Avez-vous des expériences à partager sur vos lancements d’activités, vos plans d’actions, vos échecs instructifs ou vos crises de légitimité ? 😉 🎤