Les Arts du Changement
Les Arts du Changement
Libérez-vous, vous et vos équipes, du stress et de l’anxiété, apprenez à comprendre et à entraîner votre esprit, retrouvez la sérénité et atteignez de nouveaux sommets !
Thomas Gaston 🌄 Coaching Professionnel & Pleine Conscience
Le Blog
Trop souvent, on associe :
❗ L’entrepreneuriat au stress et aux nuits blanches.
❗ Le succès aux sacrifices et à la solitude.
❗ La compassion, pour soi et les autres, à de la faiblesse.
Pourtant ...
✔️ L’athlète alterne jours d’entraînement et jours de repos pour éviter les blessures.
✔️ Le lutteur apprend à utiliser sa force au bon moment pour conserver son énergie.
✔️ Le pratiquant martial recherche la détente, car il sait que la tension ralentit ses gestes et brouille sa pensée.
Et vous ?
Quel état d’esprit de dirigeant souhaitez-vous développer ?
Photo par Simedblack - Pixabay
Ce sont là les paroles d’un de mes clients, brillant directeur dans une multinationale.
Malgré de très grandes qualités, une soif de travail inégalée, et des retours dithyrambiques, tout cela ne lui semblait pas suffisant et il se mettait une énorme pression qui l’empêchait de bien dormir la nuit ...
Sa croyance limitante était la suivante :
“Je suis anxieux de nature. Je suis incapable de me détendre.”
Une vérité absolue qui l’enfermait dans un schéma de fonctionnement inadéquat, voire dangereux pour lui-même.
En effet, l’idée même d’être serein lui semblait inimaginable ...
Que faire alors ?
Questionner cette croyance : “Qu’est-ce qui te fait penser que tu es anxieux par nature ?”
Aller chercher l’exception : “Raconte moi la dernière situation durant laquelle tu t’es sentie détendue.”
Bref, aider le coaché à remettre en question cette certitude absolue.
Attention !
Il n’est pas question ici de se débarrasser d’une croyance limitante, mais bien de la ramollir afin d’ouvrir le champ des possibles au coaché.
Simple, mais pas facile.
Le résultat avec mon client ? Un directeur qui a retrouvé après six séances le chemin de la sérénité 🙂
🎤 Et vous ? Ce cas de coaching vous parle ?
Quelles sont les vérités absolues qui guident vos pas ?
Quelles sont les histoires que vous vous racontez et sur lesquelles vous basez vos décisions ?
Sont-elles toutes pertinentes ? 🎤
“Vous avez des astuces pour ne pas sombrer dans l'isolement ? Ou c'est juste le prix à payer pour l'indépendance ?”
Voilà les mots de Lucas Bouffort dans sa publication linkedin datant du début du mois : il y partageait sa propre expérience de solopreneur, mélangeant doutes et solitude, à l’opposé de l’image fantasmée de l’entrepreneur invincible !
Et c’est un sentiment partagé par de nombreux entrepreneurs et dirigeants. En effet, selon une étude de Harmonie Mutuelle 2024 :
👉 72 % des fondateurs d'entreprise qualifient leur état physique et mental de "mauvais”
👉 77 % des entrepreneurs se disent physiquement fatigués
❗ Pire, l’étude estime que 38% des entrepreneurs interrogés présentent une probabilité modérée ou élevée de faire un burnout !
…
Comment expliquer cela ?
Une des pistes pointée du doigt par l’étude est la culture entrepreneuriale, qui valorise la résilience et la surcharge de travail comme des éléments indispensables de la réussite.
Bref, en poussant un peu la caricature :
❗ Le fondateur d’entreprise se doit de réussir seul
❗ Il doit être prêt à tout sacrifier et à travailler jour et nuit, sans jamais défaillier
❗ Se faire accompagner c’est pour les “faibles”
…
Bon, et si on disait enfin “Stop” à ces croyances fantasmées d’un autre âge ?
✔️ Entrepreneurs, dirigeants, vous avez le DROIT d’être soutenus et aidés ! Personne ne vous demande d’être invincible et de maîtriser tous les métiers (Marketing, Prospection, Commerce, Ventes, Communication … et j’en passe !)
Vous ne me croyez pas ?
🥇 Alors pourquoi les plus grands athlètes se font accompagner ? Tous, afin de pouvoir donner le meilleur d’eux-même, se font accompagner par des psys, des préparateurs mentaux, des thérapeutes, etc. !
Pas encore convaincus ? Voici quelques pistes à explorer
👉 Avoir un ou plusieurs "alliés" : un conjoint, des amis, d'autres entrepreneurs. Des personnes que vous voyez régulièrement et avec qui vous pouvez partager vos doutes, vos avancées, vos idées, vos peurs. Le critère ultime ? Des personnes qui vous écoutent, et que vous écoutez en retour
👉 Entrer dans un réseau professionnel. Il y en a des dizaines, vous en trouverez forcément un qui vous convient. En plus de réseauter, trouver des synergies, et faire du business, cela vous permettra de partager votre expérience avec d’autres dirigeants
👉 Vous faire accompagner ! Psychologues, coach professionnel, formateurs, consultants, etc. Vous trouverez forcément un professionnel qui répondra à vos besoins du moment.
Alors ? Prêt(e)s à vous lancer ?
Oh, mais regardez-moi cette bouille adorable !
Et cette jolie collerette, cadeau du vétérinaire !
Alors quand ce corgi a posé sa tête sur ma cuisse, j’ai évidemment commencé à le gratouiller entre les deux oreilles.
Vous auriez fait pareil, non ?
Et là … il s’est mis à grogner.
Surpris, je m’arrête.
Et il s’arrête également.
Dubitatif, je me remets à le gratouiller.
Il se remet à grogner.
Interloqué, je m’interrompt à nouveau et regarde son maître.
Qui se contente de hausser les épaules.
“Non, mais ne cherche pas à comprendre Thomas. Il adore se poser sur les gens, mais il déteste qu’on le caresse : c’est un corgi contradictoire !”
Fichtre ! Celle-là je ne m’y attendais pas !
Nos amis les animaux pourraient ainsi être parfois aussi contradictoires que nous autres êtres humains ?
Car oui, nous, homo sapiens, sommes bien souvent contradictoires.
👉 Tenez, prenez par exemple ce manager qui indique être détendu mais qui a un comportement nerveux et agité.
👉 Ou cet employé qui ne se sent pas intégré dans son équipe mais qui préfère manger seul le midi, même lorsque ses collègues l’invitent à déjeuner.
👉 Ou encore cette coachée qui m’explique qu’elle a du mal à recevoir un compliment de sa chef car, je cite, “ce n’est qu’un job”, mais qui ne supporte pas les critiques sur son travail.
👉 Ou encore cet entrepreneur qui d’un côté se demande s'il est trop rigide, et qui de l’autre se dit qu’il devrait apprendre à dire non.
Bref vous l’aurez compris, nous sommes empreints de contradictions !
Certaines conscientes, mais beaucoup inconscientes ...
Or ces contradictions sont souvent révélatrices de comportements automatiques à la fois incohérents et inefficaces.
Les mettre en lumière permet de les étudier, de les corriger et ainsi de progresser aussi bien professionnellement que personnellement.
C’est simple mais ce n’est pas facile, surtout seul …
🎤 J’ai une question pour vous : à quand remonte la dernière fois où vous avez exploré vos contradictions ? 🎤
Comment se construit la confiance ?
Comment sortir de sa zone de confort ?
Découvrez-le dans cette vidéo 🙂
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Vidéo éditée et publiée sur la plateforme Priorise par Marion Humeau
Maïons est une association composée de coachs professionnels certifiés RNCP, et vendredi nous nous sommes retrouvés à l'Athénée Municipal de Bordeaux pour l'atelier "Coaching de constellation" animé par Laurence Blanchet.
Une découverte pour moi, et une expérience très intéressante, avec l'exploration de la constellation en groupe, puis la présentation de la constellation avec des figurines dans le cadre d'un accompagnement individuel.
La constellation est un outil puissant qui permet de porter un nouveau regard sur une situation problématique, et également de se rendre compte que lorsqu'on bouge UN élément dans un système, TOUS les autres éléments se mettent à bouger en conséquence, et il faut du TEMPS pour que le système se stabilise.
Fascinant !
Hâte d'être au prochain atelier 🙂
Dans la philosophie bouddhiste, les graines de la compassion demeurent en sommeil, sous l’eau, dans la boue et la vase.
La compassion, qu’est-ce donc du point de vue du bouddhisme ?
En voilà une définition possible : “La compassion c’est accepter l’existence de la souffrance, et chercher à réduire et prévenir cette dernière et ses causes.”
Dans quel but ?
L’épanouissement et le bien-être, trouver le bonheur et avoir la joie de voir soi-même et les autres soulagés de la souffrance !
Mais … quel est le rapport avec la boue me direz vous ?
Hé bien, la boue représente notre côté le plus sombre : les émotions désagréables et pénibles, la colère, le désir, la jalousie, l’égoïsme, ainsi que l’ensemble des souffrances qui en découlent !
Tout cela semble bien éloigné de la compassion, n’est-ce-pas ?
Et pourtant !
C’est en travaillant avec nos parties difficiles, nos souffrances, nos défauts, nos schémas autodestructeurs, la boue de notre propre vie, que nous pouvons mieux comprendre les difficultés que traversent l’autre !
Ainsi, en nous engageant dans la compassion, notre motivation à nous ouvrir à la souffrance, la nôtre et celle des autres, nous déclenchons la germination des graines : la pousse de lotus commence alors à germer au fur et à mesure de notre pratique, se développe, tout d’abord dans l’eau qui représente notre esprit, jusqu’à jaillir à la surface de l’eau et à fleurir !
La fleur de lotus symbolise ainsi l’esprit qui s’ouvre au monde avec amour et compassion, mais elle n’aurait pu exister sans la boue qui lui sert d’engrais : notre partie sombre nous permet d’être compassionné !
🎤 Et vous ? Vous êtes vous tourné(e)s vers la boue de votre propre vie ? 🎤
Suite de mon post linkedin précédent
Nous avons vu que la Cohérence Cardiaque était un exercice permettant d’augmenter la variabilité sinusale de notre cœur, et donc notre santé physique et psychique, en ralentissant notre respiration :
👉 Inspirer profondément
👉 Prolonger l’expiration
👉 Six respirations par minute
👉 Cinq minutes durant
❓ Mais alors … quelle est la différence entre Cohérence Cardiaque et Pleine Conscience ?
Hé bien, dans un sens, la Pleine Conscience va plus loin, ou plutôt son intention est différente.
Oui, certains exercices de la Pleine Conscience ressemble profondément à la Cohérence Cardiaque, comme le rythme respiratoire apaisant qui consiste à ralentir sa respiration et à se concentrer dessus, mais le but ici est de s’enraciner avec sa respiration et de s’en servir d’ancrage si notre attention s’égare.
Car la Pleine Conscience consiste à porter son attention, intentionnellement, sans jugement de valeur, sur l'expérience qui se déploie à l’instant présent, dans notre corps, dans notre esprit et autour de nous.
❌ On se méprend souvent sur la Pleine Conscience en pensant que c’est “simplement” une technique de relaxation.
✔️ C’est plus que cela ! C’est une façon d’être : c’est se rappeler d’être attentifs, d’être pleinement présent dans nos vies telles que nous les vivons, de prêter attention à nos cinq sens, de manière intentionnelle et sans jugement. C’est s’observer, observer et prendre conscience de nos modes de fonctionnement, de nos comportements automatiques.
Ce n’est d’ailleurs pas toujours agréable : parfois la Pleine Conscience est difficile, parfois nous découvrons des choses qui ne nous plaisent pas chez nous, parfois elle fait ressortir des souvenirs douloureux enfouis ! … Il faut alors apprendre à les accepter pour mieux vivre avec.
✨ La Pleine Conscience c’est faire une pause dans nos vies chargées, hyper connectées et intenses, afin de plonger à la rencontre de soi-même!
Voilà une question très intéressante qui m’a été posée !
En effet, la Cohérence Cardiaque et la Pleine Conscience (Au moins dans ses premiers exercices) utilisent toutes deux une focalisation de l’attention sur la respiration et sur le corps.
Mais au fait, c’est quoi la Cohérence Cardiaque ?
Connaissant la Cohérence Cardiaque, mais ne la pratiquant pas, je me suis replongé dans une vidéo disponible sur Youtube : “9 - Respiration et cardiologie : la cohérence cardiaque” durant laquelle intervient le docteur Jean-Pierre Houppe, Cardiologue (Voir ci-contre)
Nous y apprenons que si le cœur bat de façon automatique, son rythme n’est pas fixe et s’adapte aux contraintes de la vie, notamment en fonction d’une composante nerveuse (Système sympathique et parasympathique) et de la composante fondamentale de la respiration.
Les cardiologues ont constaté que le cœur s'adapte, à l’effort bien sûr, mais également au repos. Or, même au repos, le rythme du cœur est irrégulier.
Par exemple, si on part sur rythme de 60 battements par minute, le cœur ne va pas battre exactement toutes les 1000ms : un coup ça sera au bout de 998ms, le deuxième au bout de 1087ms, le troisième au bout de 982ms, etc.
Ainsi, notre rythme cardiaque varie tout le temps : cela s’appelle la variabilité sinusale. Et la variabilité sinusale est un marqueur de santé important en termes de cardiologie (infarctus, insuffisance cardiaque, AVC, mort subite) mais également en termes psychologiques.
Est-ce grave docteur ?
Hé bien, si votre variabilité sinusale est faible (Cœur rapide et très peu de variations), cela peut vouloir dire que vous êtes :
👉 Stressé
👉 Anxieux
👉 déprimé
👉 En burn-out !
Une variabilité sinusale importante est donc signe de bonne santé, et la Cohérence Cardiaque aide à ça.
Ça consiste en quoi ?
La Cohérence Cardiaque est un exercice très simple, où il s’agit de ralentir notre respiration, en inspirant profondément et en prolongeant l’expiration, en suivant la règle suivante :
👉 Trois fois par jour
👉 Six respirations par minute
👉 Cinq minutes durant
✔️ Pratiquer la Cohérence Cardiaque augmente ainsi la variabilité sinusale, et donc la santé physique et psychique.
Pourquoi ?
Parce que le cœur informe le cerveau et tout le corps : travailler sa respiration, c’est travailler l’information envoyée au cerveau et au reste du corps ! Incroyable !
❓ Mais du coup, quelle est la différence entre Cohérence Cardiaque et Pleine Conscience ?
Suite dans un prochain article ! 😀
Voici la question à laquelle j'essaie de répondre dans cette première vidéo sur la plateforme Priorise.
Comment ?
Je ne vous ai pas dit que j'étais désormais sur la plateforme Priorise ?
Au temps pour moi !
Cette plateforme rassemble les praticiens bien-être, certifiés et vérifiés. Vous pouvez ainsi découvrir les spécialistes dans votre région et prendre rendez-vous en toute sérénité 😉
De plus, comme vous pouvez le constater ci-contre, Priorise diffuse les articles et les vidéos des praticiens sur des sujets divers et variés.
Cette première vidéo est loin d'être la dernière.
Restez connecté !
Je vous avais déjà raconté l'histoire des deux moines bouddhistes, de la jeune femme et de la rivière il y a quelques mois de cela.
Mais connaissez-vous le “Soutra des deux flèches” de Bouddha ?
Non ?
Pourtant il pourrait vous intéresser !
Selon ce précepte, même l’homme sage et bon est frappé par la “première” flèche.
👉 Cette première flèche est la souffrance de la vie qui ne peut être évitée, comme le fait de tomber malade, de faire des erreurs, ou d’être accablé par diverses infortunes. Dans le milieu professionnel cela pourrait se traduire par un client qui ne paie pas ses factures, une panne informatique qui bloque l’activité, un collaborateur qui décide de démissionner, un licenciement économique, etc.
Malheureusement, la plupart des gens sont également frappés par la deuxième flèche, qui est encore plus douloureuse que la première parce qu’elle vient se ficher tout près de la blessure initiale !
👉 Cette deuxième flèche correspond à la non-acceptation, à la résistance pour ne pas faire face et ne pas ressentir la blessure infligée par la première flèche. Ce sont nos ruminations mentales, et les créations de notre esprit : la souffrance que nous rajoutons à la souffrance initiale !
Mais … quelle est la différence entre la première et la seconde flèche ?
✔️ La première flèche est inéluctable, la douleur fait partie de la vie
❌ La seconde flèche ? C’est nous qui la tirons, elle est sous notre contrôle ! Nous sommes maîtres de nos réactions face aux évènements de la vie … Mais encore faut-il le savoir !
C’est avec l’acceptation que nous éviterons cette deuxième flèche : par exemple, nous pouvons accepter d’être déprimés, de ne pas nous en blâmer, combattre ou détester cette dépression, mais cela ne signifie pas que nous n’essaierons pas d’obtenir un traitement, bien au contraire !
🙂 C’est simple, mais ce n’est pas facile
Je suis là pour vous aider à vous libérer de la seconde flèche en vous apprenant à devenir maître de vos réactions !
Vu sur LinkedIn, conseil d’une femme, pour les femmes, à propos des hommes : "De même, si tu remarques qu'il essaie de te donner des conseils plutôt que d'écouter la situation que tu lui exposes, sache que c'est normal."
🤦♂️ Mais … Mais … Mais non, ce n’est pas normal !
C’est peut-être juste qu’on ne lui a pas appris à écouter correctement !
Mesdames, soyons clairs, vous avez tout à fait le droit de vouloir être simplement écoutées, entendues, comprises … sans devoir vous sentir obligées de recevoir des avis non sollicités.
Ce n’est peut-être tout simplement pas votre besoin du moment !
D’ailleurs, ceci est également valable pour vous messieurs : moi-même, je me suis retrouvé dans ce genre de situation, il y a quelques années, avec un de mes frères qui me bombardait immédiatement de solutions lorsque je commençais à évoquer avec lui une situation.
💢 Et cela m’agaçait profondément !
Je sentais ma Colère s'agiter en moi et elle marmonnait entre ses dents serrées : “Mais il me prend pour une nouille ou quoi ? Il croit que je n’ai pas déjà pensé à ça ? Je m’en fiche de son avis !"
Il m’a fallu alors clarifier mon besoin : “Non, je ne te parle pas de cette situation parce que j’ai besoin de tes conseils, j’ai seulement besoin de l'évoquer et d’être écouté.”
Et comme dirait Thomas d'Ansembourg, spécialiste de la Communication NonViolente (CNV) :
👉 “Ecouter l’autre c’est la fermer et laisser l’autre arriver au bout de sa phrase.“
👉 “Ecouter l'autre, cela veut simplement dire qu’on reconnaît que cet être humain, il est là.”
😄 Je vous avait déjà dit que j’aimais bien Thomas d’Ansembourg ?
Bref, en résumé : non, ce n’est pas normal que votre interlocuteur cherche à vous donner des conseils plutôt qu'à vous écouter, et écouter, ça s’apprend !
🧘♂️ À méditer
Photo de Andrea Piacquadio
Que disions-nous déjà dans le post de mercredi dernier ?
Ah oui ! Que la Pleine Conscience est une piste sérieuse afin de réduire le phénomène de dissonance cognitive !
👉 “Pour tester les bénéfices de la pratique de la méditation de pleine conscience sur l’engagement éco-responsable des employés, nous avons lancé un programme de recherche depuis 2020.” expliquent Elodie Gentina et Carole Daniel.
“Dans une première étude auprès de 830 employés français, nous avons établi un lien entre la méditation de pleine conscience et la consommation éthique."
523 employés qui avaient suivi un programme MBSR, et 307 n'ayant jamais pratiqué la Pleine Conscience. Voici le résultat :
✔️ “Le fait de cultiver son aptitude à être attentif à l’instant présent, de développer une plus grande conscience de ce qui se passe en nous et autour de nous, conduit à penser et agir de façon plus éthique dans le domaine de consommation.”
Mais ce n'est pas tout :
✔️ “Dans une seconde étude menée auprès de 778 employés français, nous avons démontré que le développement de cette identité éthique menait effectivement à une intention d’achat de produits plus écologiques, témoignant de l’engagement des salariés dans des actes d’achats plus durables [...]”
✔️ “Une troisième étude menée auprès de 467 employés français confirme les effets de la méditation de pleine conscience sur cet engagement, et l’étend au-delà des achats dits « verts », à des comportements de frugalité, à des attitudes de consommation plus éthiques et à des actes engagés de préservation de l’environnement.”
✔️ “Les programmes de formation à la méditation de pleine conscience pourraient donc venir enrichir la panoplie des formations de sensibilisation aux enjeux de la durabilité telles que les fresques (du climat, de l’économie régénérative)”
Incroyable, n’est-ce pas ?
Et ce n'est pas tout !
✔️ “En 2022, dans le cadre d’un programme de recherche sur la santé des salariés, nous avions réalisé une étude auprès de 1022 salariés démontrant le rôle protecteur de la pratique de la pleine conscience sur l’équilibre vie privée-vie professionnelle.”
✔️ “Cette étude démontrait que les salariés pratiquant la méditation de pleine conscience parvenaient mieux à contenir les effets nocifs de leurs tendances addictives au travail que les salariés non pratiquants”
Conclusions ?
❕ La pratique de la Pleine Conscience est non seulement un outil de développement personnel puissant, mais elle permet également de sensibiliser les employés aux questions éthiques, sociétales et environnementales !
🎤 Et vous ? Avez-vous déjà essayé la Pleine Conscience ? 🎤
Photo de cottonbro studio
❔ Alors pour commencer, La dissonance cognitive, quésaco ?
La dissonance cognitive est un concept en psychologie qui décrit l'inconfort mental ressenti lorsqu'une personne maintient des croyances, des valeurs ou des attitudes qui sont en contradiction avec ses comportements ou d'autres croyances.
Quelques exemples :
👉 Le fumeur convaincu : Une personne qui sait que fumer est mauvais pour la santé, mais qui continue de fumer.
👉 Le salarié résigné : Un personne valorisant l'éthique, mais qui travaille pour une entreprise aux pratiques douteuses.
👉 Le consommateur déconnecté : Une personne se souciant de l'environnement mais qui utilise régulièrement des produits en plastique jetables.
Mais du coup, où est le problème ?
Il suffirait que ces personnes changent de comportement et se mettent en action, non ?
Hé bien … ce n’est pas si simple !
🤦♂️ Parfois, afin de réduire cet inconfort mental, notre cerveau va mettre en place des stratégies inconscientes
❌ Minimiser l’impact de nos actions : “Oh ça va ! Une cigarette de temps en temps, ça ne peut pas faire de mal !”
❌ Les justifier : “De toute façon, j’ai besoin de ce boulot pour faire vivre ma famille. Je n’ai pas le choix.”
❌ Voire les nier : “Moi ? Acheter beaucoup de produits jetables ? Pfff … N’importe quoi !”
Mince ! Comment faire alors ?
Plusieurs études scientifiques démontrent que la pratique de la Pleine Conscience est une piste sérieuse.
Mais … nous verrons ça dans un second post linkedin !
🎤 Et vous ? Avez-vous réfléchi à vos actions qui ne refléteraient pas vos valeurs profondes ? 🎤
Photo de Andrea Piacquadio
Attends, attends, comment ça sourire me fait du bien ?
Le sourire est une expression de la joie et du plaisir, non ? Donc ça ne serait pas plutôt l’émotion de joie qui me fait du bien ?
Hé bien oui, mais des études scientifiques ont également prouvé que l’expression physique renforce une émotion !
👉 “Notre cerveau fait un lien entre une émotion et son expression physique : si l’on sourit, c’est qu’on est heureux, alors le cerveau renforce cette émotion. Cela vaut aussi pour les émotions négatives. Si l’on accélère votre cœur artificiellement ou qu’on hérisse vos poils de bras, vous allez ressentir de la peur, même s’il n’y a rien d’effrayant autour de vous.”
Ce sont là les mots de Sylvie Chokron, directrice de recherches à l’université Paris-Cité et autrice de “Une journée dans le cerveau d’Anna - Notre quotidien décrypté par les neurosciences.”
✔️ Ainsi, s’autoriser à exprimer pleinement et physiquement une émotion positive permet de ressentir cette émotion de façon plus intense !
❗ Attention cependant, on parle bien du renforcement d’une émotion existante :
👉 “Si l’on se sent très déprimé ou que l’on vit une situation angoissante, sourire n’y changera rien. On ne peut pas ignorer un événement à l’origine d’une émotion. Mais il est vrai que marcher d’un pas alerte ou se tenir droit renforce, par exemple, la confiance en soi. Nos attitudes corporelles influencent nos ressentis car elles modifient la façon dont nous nous percevons.”
🎉 Donc si vous ressentez de la joie, du plaisir, du bonheur, autorisez-vous à sourire à pleines dents et à rire à gorge déployée ! Vous n’en serez que plus heureux !
Un échange de sourires facilite également les interactions, notamment parce qu’il libère l’hormone de l’attachement, l'ocytocine.
Néanmoins, il est nécessaire de garder un point en tête selon Sylvie Chokron :
👉 “Notre cerveau a aussi un détecteur d’authenticité. Il perçoit bien la différence entre un sourire sincère et un sourire commercial, qui ne nous est pas personnellement adressé.”
En conclusion, exprimez vos émotions mais surtout restez sincère, avec vous-même et avec les autres !
🎤 Et vous ? Comment aimez-vous exprimer votre joie ? 🎤
Stop aux stéréotypes !
Entendu cet été, concernant les émotions :
👉 "Tu devrais embrasser ta part de féminité !"
Lu cette semaine sur linkedin :
👉 "les hommes sont plus axés sur les solutions que sur les émotions"
🙅♂️ Temps mort !
Existe-t-il des articles scientifiques prouvant que les femmes ressentent plus les émotions que les hommes ?
Ou ne serait-ce pas plutôt que les différences perçues entre hommes et femmes en matière d'émotions sont souvent façonnées par des normes sociétales, culturelles et éducatives ?
Combien de fois avons-nous entendu dans notre enfance :
👉 "Les grands garçons ils sont forts et courageux !"
👉"Arrête de pleurer, tu n'es pas une fille !"
Combien de petits garçons sont socialisés pour réprimer certaines émotions perçues comme des signes de faiblesse ?
🤦♂️ Au bout du compte, nous obtenons des hommes qui ont du mal à exprimer leurs émotions, paraissent parfois insensibles, ont du mal à être réconfortant et qui restent seuls face à leur difficultés car ils n’osent pas demander de l’aide de peur de paraître faible.
Certains hommes en souffrent d’ailleurs énormément, car ils n’ont jamais eu d’espace sécurisé et bienveillant pour exprimer leurs émotions sans avoir peur d’être jugé.
Je vous renvoie à mon post linkedin sur le Driver “Sois Fort !” pour en savoir plus sur le sujet
Alors, plus précisément, quel est mon problème avec ces deux stéréotypes ?
Concernant le premier : “Soit plus ouvert aux émotions, embrasse ta part de féminité”
Hé bien … ça ne me parle absolument pas !
Je ne sais pas ce que ça veut dire
Je trouve même ça malaisant …
🛑 Tiens, faisons le contraire, et imaginons conseiller à une femme : “Sois plus courageuse, embrasse ta part de masculinité !”
Vous le sentez ce goût amer ? Ces petits relents de sexisme ? Hé bien voilà, c’est exactement l’effet que ça me fait quand on me dit “embrasse ta part de féminité” ...
❗ Laissez-moi pleurer comme un homme, bordel !
Et le deuxième stéréotype "les hommes sont plus axés sur les solutions que sur les émotions" ?
Hé bien, c’est tout simplement une croyance limitante qui risque de servir d’excuse !
🤷♂️ “Moi ? Travailler sur l'accueil de mes émotions ? Pfff, c’est un truc de femme ça ! …”
Les stéréotypes sont des raccourcis faciles, alimentant les croyances, enfermant les individus dans des cases et limitant leurs possibilités de développement !
✔️ Combattons-les et ouvrons nous le champ des possibles !
🎤 Et vous ? Quels sont les stéréotypes qui vous agacent le plus ? 🎤
Pffff …
C’est lundi
Il est tôt
Vous avez du mal à vous lever
Vous n’avez pas encore digérer la fondue de la veille
Vous n’avez pas envie d’aller travailler
Vous n’avez pas d’énergie
…
💡 Et si vous commenciez votre journée par une note positive ?
🎶 Ou plutôt par des notes de musique ?
Allez ! Dès que vous vous êtes levé, sortez votre smartphone, une enceinte et mettez votre meilleure playlist !
Préparez votre petit déjeuner en dansant sur des morceaux entraînants !
🎵 I'm a bad boy - I need to dance
If you don't dance, no romance
Feel like dancing, dance with me
First dance is always free
I'm a bad boy - I need to dance
If you don't dance, no romance
Feel like dancing, dance with me
First dance is always free 🎵
👉 En commençant la journée en musique, mettez-vous de bonne humeur et abordez la journée avec plus d'enthousiasme
👉 La musique invite à bouger, que ce soit pour danser, s’étirer ou pratiquer une activité physique matinale, ce qui booste votre énergie globale
👉 Écouter de la musique joyeuse ou apaisante stimule la libération d'endorphines, les hormones du bonheur, ce qui permet de réduire le stress et vous donner une énergie positive pour la journée
👉 La musique peut améliorer votre concentration et votre productivité. En créant une ambiance sonore agréable, vous favorisez un état de concentration optimal pour accomplir vos tâches
👉 Les mélodies et rythmes variés activent des zones du cerveau liées à l'imagination et à la résolution de problèmes, encourageant une pensée plus innovante
Alors ? Qu’attendez-vous ?
Si vous avez une interview de LEGEND à écouter dans votre vie, c’est bien celle-ci !
Georges Saint-Pierre, considéré comme l’un des plus grands combattants de MMA de tous les temps, 19 ans de carrière, avec un palmarès de 26 victoires pour 2 défaites, et 3 titres de champion du monde.
Et pourtant …
Voilà ce que vous l’entendrez dire dans cette interview :
“Quand j’étais plus jeune, quand je regardais dans le miroir, je n’aimais pas ce que je voyais”
“Je voulais changer mon environnement, mais ce que j’ai réalisé en faisant du karaté c’est qu’il fallait que je me change moi, de l’intérieur vers l’extérieur, afin de changer mon environnement.”
“C’est important d’avoir confiance en soi dans la vie, tu peux avoir tout le talent au monde si t’as pas confiance [...] c’est comme si t’as beaucoup d’argent dans ton compte en banque mais que tu n’as aucune façon d’y accéder : Tu ne peux pas atteindre ton plein potentiel.”
“Ça se bâtit une confiance, ça n’arrive pas du jour au lendemain, il faut travailler dessus.”
“J'ai jamais aimé me battre. J'aime le sport, j'aime la camaraderie [...], j'aime m'entraîner, mais la journée du combat c'est le pire jour de ma vie ! C'est terrible ! Tu as peur [...], c’est insupportable ! Mais une des façons que j'arrive à à combattre la peur c'est en la contrôlant : je sais que la peur ça peut te paralyser, ça peut te faire perdre tes moyens mais ça peut aussi te faire devenir meilleur, ça peut améliorer tes temps de réaction, te faire te servir de l’adrénaline pour pousser plus fort, exploser plus fort [...] C'est très mental et la façon pour arriver à contrôler sa peur, c'est en en bâtissant ta confiance parce que la peur va toujours être là. Je l’ai dit plus tôt, la confiance c'est pas l'absence de peur, c’est savoir qu’on possède ce qu'il faut pour pouvoir réussir.”
“Ce qui a fait je pense la différence entre moi et ceux qui n’ont pas réussi [...] oui, j'avais un talent, [...] mais il y a beaucoup de gens qui ont le talent. J'ai travaillé fort, il y a beaucoup de gens qui travaillent aussi fort que moi. Mais ce qui fait la différence selon moi c'est que à chaque fois que j'avais une opportunité de m'améliorer je fonçais, même si j'étais forcé de sortir de ma zone de confort et ça c'est pas donné à tout le monde. Beaucoup de gens qui ont des opportunités ne les saisissent pas parce que ça les force à sortir de leur zone de confort et ils ne veulent pas sortir de leur zone de confort, ils veulent rester où ils sont confortables. Et ça c’est la même chose dans la vie pour tout monde : des fois, tu dois sortir de ta zone de confort pour pouvoir t'améliorer !”
Quel bel exemple à suivre ! Y compris pour le monde professionnel : entrepreneurs, dirigeants, managers et autres !
Foncez écouter son interview sur Youtube !
Et si vous préférez le format papier, je vous conseille son livre : “le sens du combat” 😉
🎤 Et vous ? Qui sont vos modèles ? 🎤
Quelle situation est évoquée ici ?
Le fait que 38% des entrepreneurs interrogés dans la dernière enquête d’Harmonie Mutuelle présentent une probabilité modérée ou élevée de faire un burnout !
Et, personnellement, cela me rappelle un des Drivers, issu de l’Analyse Transactionnelle développée par Eric Berne, le Driver “Fais (des) efforts !”
Ce Driver, comme tous les Drivers, est une injonction que nous avons reçue pendant notre enfance et qui, à force d’être répétée est devenue une sorte de programme interne automatique qui guide nos actions et nos décisions à l'âge adulte.
👉 « Travaille plus ! »
👉 « Dans la vie on y arrive en travaillant beaucoup ! »
👉 « Quand c’est trop facile, il y a un piège ! »
👉 « Pas de récompense sans effort ! »
Bien sûr, ce Driver a des avantages : si vous l’avez en tant que Driver dominant, vous êtes surement endurant, vous acceptez de faire et refaire pour aboutir à un résultat, vous vous plaignez peu devant une grande charge de travail, et vous vous donnez à fond dans tout ce que vous entreprenez !
Mais … ce Driver a également des défauts :
❌ Vous vous sentez obligé d’en faire beaucoup et vous pouvez avoir tendance à en faire trop
❌ Vous ne vous sentez pas valorisé lorsque vous accomplissez des tâches simples
❌ Vous confondez parfois effort et résultat, en vous focalisant sur le fait de "faire beaucoup" plutôt que sur "faire bien".
❌ Vous avez du mal à lâcher prise et à vous reposer. Inconsciemment, vous pensez que vous reposer ou ralentir équivaut à de la paresse ou à de la négligence !
Bref, si vous ne faites pas attention, vous risquez de finir en Burn-out !
Mais pas d’inquiétude, comme tous les Drivers, il est possible de le travailler en vous donnant des autorisations :
👉 Vous avez le droit d’accomplir simplement
👉 Vous avez le droit d’obtenir un résultat facilement
👉 Vous avez le droit de vous accorder des pauses, de célébrer vos réussites et de prendre soin des vous
Simple ? Oui
Facile ? Pas forcément
C’est pour cela qu’un accompagnement peut être aidant 🙂
🎤 Si le Driver “Fais (des) efforts” vous parle, comment vivez-vous avec ? 🎤
Photo de cottonbro studio
Une étude menée par Harmonie Mutuelle et publiée le 28 octobre 2024 sonne l’alarme sur la santé mentale des entrepreneurs en France !
Et les chiffres sont violents, avec une inégalité homme/femme flagrante :
👉 72 % des fondateurs d'entreprise qualifient leur état physique et mental de "mauvais" (75 % des femmes, pour 64 % des hommes)
👉 77 % des entrepreneurs se disent physiquement fatigués (80 % des femmes et 69 % des hommes)
Qu’est-ce qui pèse le plus aux entrepreneurs sondés ?
1️⃣ Trouver des clients
2️⃣ La charge de travail
3️⃣ La conciliation vie professionnelle et vie personnelle
👉 42 % des femmes interrogés déclarent avoir déjà fait un burn-out contre 28 % des hommes
👉 Près de 88 % des entrepreneurs disent s'être déjà sentis émotionnellement épuisés par leur travail, et un quart d'entre eux ressentent cet épuisement chaque semaine.
👉 La charge de travail est jugée excessive par 80 % des sondés, dont 25 % très régulièrement
❗ Pire, l’étude estime que 38% des entrepreneurs interrogés présentent une probabilité modérée ou élevée de faire un burnout !
C’est énorme !
❓ Pourtant, 65 % des entrepreneurs interrogés avouent ne s'être jamais informés sur la question de la charge mentale. L’étude pointe du doigt le fait que cette situation est largement influencée par la culture entrepreneuriale elle-même, qui valorise la résilience et la surcharge de travail comme des éléments indispensables de la réussite.
Le rapport estime que les entrepreneurs abordent la santé mentale de façon assez superficielle en privilégiant les démarches informelles, tel que la prise de conseils auprès d'autres entrepreneurs (35 %) ou la lecture de livres sur le développement personnel (35 %), plutôt que des options comme le coaching (24 %) ou la consultation d'un médecin (24 %).
✔ Quelles sont les recommandations du rapport aux acteurs de l'écosystème (incubateurs, investisseurs, accompagnateurs et institutions) ?
👉 Intégrer la santé mentale dans les programmes d'accompagnement
👉 Encourager le recours aux pairs-aidants
👉 Promouvoir le co-développement
👉 Développer des ressources en ligne
✔ Et pour les entrepreneurs ? Quelles sont les recommandations ?
👉 Adopter une approche proactive du bien-être et considérer la santé mentale comme une priorité
👉 Mettre en place des pratiques de bien-être (Méditation, cohérence cardiaque, exercice physique, etc)
👉 Accepter de déléguer et de lâcher prise
👉 Encourager une communication ouverte et régulière
En conclusion ? Il faut remettre la santé mentale des entrepreneurs au centre des priorités !
🎤 Et vous ? Comment vivez-vous l'entrepreneuriat ? 🎤
Dans un monde, une société, où tout a tendance à être complexifié jusqu’à l’absurde, j’aime repenser à une histoire souvent racontée dans le monde du sport.
Imaginez !
Après une victoire éclatante, un grand champion de Boxe fait face à une meute de journalistes. L'un d'eux, plus curieux que les autres, s'approche, dictaphone à la main, et lui pose une question pleine d'espoir, espérant découvrir le secret de sa technique imparable. Il s'attend à une réponse complexe, pleine de jargon technique, à une description minutieuse des stratégies de préparation, de l'entraînement intensif ou des sacrifices nécessaires.
Le champion prend un instant pour réfléchir, sourit légèrement, puis répond :
"Mon secret ? Je cherche juste à toucher sans être touché !"
Il laisse ces quelques mots s'infiltrer dans la tête du journaliste abasourdi. Alors que les autres dans la salle rient de cette réponse, croyant à un trait d’humour de la part du champion, le journaliste reste pensif. C'est si simple, et pourtant si profond. Car derrière cette réponse, il y a tout un univers de travail acharné, d'années de sacrifices, de blessures et de doutes. Le champion a réduit l'art de la boxe à sa plus pure essence, mais ce n'est qu'après des années de pratique qu'il a pu en arriver à une réponse aussi limpide.
Cette anecdote illustre l'idée que les plus grandes réussites reposent parfois sur des principes très simples. En boxe, cette idée de "toucher sans être touché" est en fait l'essence de la discipline : il s’agit d’attaquer tout en restant hors de portée des coups adverses.
Cette réponse peut parfois surprendre ceux qui s’attendent à des secrets plus ésotériques ou des techniques de préparation particulièrement complexes. Elle rappelle aussi l'importance de la simplicité et de la maîtrise des fondamentaux dans la performance, que ce soit dans le sport ou dans d'autres domaines.
Et surtout, retenez une chose : simple ne veut pas dire facile !
🎤 Et vous ? Quel est le fondement de votre activité professionnelle ? 🙂 🎤
Photo prise à la réserve ornithologique du Teich
Les posts sur la réélection de Donald Trump ont fleuri depuis une semaine.
Jusqu’à aujourd’hui je n’avais aucunement prévu de parler de cet événement sur linkedin, si ce n’est que cela m’a rappelé que le sujet s’était invité à la conversation lors d’une visite, samedi dernier, de la superbe réserve ornithologique du Teich.
Diantre !
Quel drôle d’endroit pour parler politique étrangère, non ?
Néanmoins, entre l’observation d’une Aigrette garzette et d’une Avocette élégante, une de mes connaissances avait avoué être très anxieuse de l’éventuelle réélection de Trump.
N’ayant pas vraiment suivi l’élection américaine, je me suis contenté d’écouter et de hocher la tête poliment tout en dégustant mon sandwich.
Il était évident que cette personne souffrait de l’éventualité de la réélection du candidat répuplicain et, visiblement, tournait en boucle sur le sujet (Jusqu’à en parler durant de longues heures la veille).
Pourtant, elle n’avait aucun moyen d’agir sur le sujet : cette personne n’est pas américaine, ne vit pas sur le sol américain, n’a pas le droit de vote, n’a aucun moyen d’influencer le vote (Et visiblement recruter un tueur à gages n’était pas une option !)
Bref, autant essayer d’arrêter la pluie.
Devant ce maëlstrom d’anxiété, de marasme et de négativité, j’avais quand même tenté d’agir.
“Qu’est-ce que cela t’apporte de ruminer ces pensées négatives pendant des heures ?” avais-je demandé avec bienveillance
Ma question a eu le mérite de bousculer un petit peu cette connaissance. Après quelques bredouillements, et avoir convenu tous les deux qu’elle n’avait aucun moyen d’agir sur le sujet, j’ai partagé mon avis.
Pas sur Trump, mais sur ce qui est sous notre contrôle et ce qui n’est pas sous notre contrôle.
Quelque chose est sous notre contrôle ? Alors on peut explorer nos options, peser le pour et le contre, faire un choix et se mettre en action en toute conscience.
Quelque chose est hors de notre contrôle ? Alors on peut apprendre à lâcher prise sur le sujet, en relativisant, en pratiquant la Pleine Conscience, en acceptant l’impermanence des choses
Ma connaissance est restée dubitative, persuadée que c’était impossible pour elle de penser autrement.
Je peux seulement espérer avoir ouvert une petite brèche dans cette carapace de négativité, et j’ai une petite pensée bienveillante pour elle en ce jour, mais je n’ai pas le pouvoir de faire changer les gens.
Seuls ceux qui ont pris conscience qu’ils peuvent changer, pourront lancer le changement.
🎤 Certains sujets d’actualité vous rendent-ils anxieux ? 🎤
Photo de Maik Kleinert
Nous l’avons déjà évoqué ensemble, notre esprit est notre plus grand maître : la source de notre bonheur ou de notre malheur !
Quand on sait que notre esprit a tendance à se focaliser sur les pensées négatives et à imaginer le pire, comment l’entraîner à appréhender le monde de la façon dont nous le souhaitons ?
Une des pratiques possibles est la pratique de la Pleine Conscience dont je vous ai déjà parlée dans mes posts linkedin : j’ai écrit sur ses bienfaits prouvés par la science et je vous ai donné un petit guide pour commencer à méditer.
Mais, comment méditer de façon régulière afin de profiter pleinement des bienfaits de cette pratique ?
Voici quelques-unes de mes astuces :
1) Trouvez-vous un lieu à vous, que ce soit en intérieur ou en extérieur, facilement accessible, souvent disponible et où vous pouvez méditez confortablement sans être dérangé
2) Planifiez vos séances de méditation dans votre agenda comme vous planifiez vos séances de sport ou vos rendez-vous. Faites en sorte qu’elles soient non-optionnelles, sinon vous vous trouverez des excuses pour ne pas les faire
3) Si vous débutez, commencez par des méditations de 10-15 minutes : méditer 15 minutes tous les jours vous apportera bien plus de bienfaits que de méditer 2 heures toutes les deux semaines !
4) Méditer sans support peut être compliqué : utilisez des méditations guidées disponibles gratuitement sur des applications tels que “Petit Bambou” ou “Insight Timer”
5) Rappelez-vous toujours qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise méditation. Lâchez prise sur le “résultat”, et contentez-vous de méditer : plus vous pratiquerez, plus ça sera facile.
6) Une fois de temps en temps, participez à une méditation en groupe. Cela vous permettra de rencontrer d’autres pratiquants ainsi que des instructeurs de méditation, et d’échanger ensemble sur vos problématiques respectives. Cela peut également être un bon boost pour votre motivation
7) En plus de votre routine de méditation, méditez dès que vous le pouvez : vous êtes dans la salle d’attente du médecin ? Vous êtes dans les transports en commun ? Vous faites la queue à la boulangerie ? Arrêtez de scroller sur votre smartphone, rangez-le, et profitez de ces quelques minutes qui vous sont offertes pour pratiquer la Pleine Conscience 😉
Crédit Photo : Meryl Streep dans “Le diable s’habille en Prada”
"Je vais vérifier une dernière fois, juste pour être sûr(e)."
"Je préfère le faire moi-même pour être sûr(e) que ce soit bien fait."
"Je vais attendre d'être parfaitement prêt(e) avant de me lancer."
Ces phrases résonnent-elles en vous comme des mantras ?
Votre supérieur hiérarchique vous loue-t-il pour votre travail de très bonne qualité, fiable, précis ?
Vérifiez-vous plusieurs fois le dossier que vous avez à rendre afin de vous assurer qu’il n’y ait aucune faute ?
Êtes-vous perfectionniste ?
Alors il est possible qu’un de vos Drivers Dominants soit le Driver “Sois Parfait” !
Les Drivers, issus de l'Analyse Transactionnelle, théorie psychologique développée par Eric Berne, influencent nos comportements et nos réactions. Les Drivers sont ce qui nous motive pour l’action mais également, sous stress, ce qui nous freine. Ils peuvent parfois compliquer la communication entre des personnes qui ont des drivers différents.
Il est toujours important de rappeler qu’aucun Driver n’est “meilleur” qu’un autre, chacun à ses avantages et ses défauts.
Si vous avez comme Driver Dominant le “Sois Parfait”, vous fournissez généralement un travail de très grande qualité, vous êtes très exigeant envers vous-même et vous avez un sens aigu des détails !
Mais … Quels sont les défauts de ce Driver ?
Hé bien, vous risquez d’être très dur envers vous-même et d’avoir une peur bleue de l’échec !
Vous vous perdez parfois dans les détails, et vous rendez toujours vos projets/vos dossiers quelques minutes avant la deadline (“Il faut tout vérifier plusieurs fois ! C’est évident, non ?”)
Vous avez sûrement un fort besoin de contrôle et avez beaucoup de mal à déléguer (“On n’est jamais mieux servi que par soi-même !”)
Vous êtes intolérant à l’imperfection, ce qui peut être très stressant pour vos employés ou pour les membres de votre équipe.
Vous vous sentez concerné ? Pas d’inquiétude, comme tous les Drivers, il est possible de le travailler en se donnant des autorisations, afin de réduire son stress :
👉 Vous avez le droit de faire des erreurs et d’en tirer des leçons
👉 Vous avez le droit de rendre un travail qui est “assez bien”
👉 Vous êtes assez tel que vous êtes, votre valeur n’est pas liée à vos performances ou à vos réussites
👉 Vous avez le droit de demander de l’aide et de déléguer
Simple ? Oui
Facile ? Pas forcément
C’est pour cela qu’un accompagnement peut être aidant 🙂
🎤 Le Driver “Sois Parfait” vous parle-t-il ? Comment vivez-vous avec ? 🎤
Crédit Photo : StockSnap
Je me rappelle de ce jour de façon assez vivace.
C’était en mai 2022
Jusque là, j’avais bien envisagé de façon assez fugace de changer de métier, mais sans qu’il n’y ait rien de vraiment concret derrière.
Pourquoi cette idée m’avait traversé l’esprit ?
À cette époque, il me semblait avoir fait le tour de mon poste actuel. J’étais expert dans mon domaine, manager depuis quelques années, je gagnais plutôt bien ma vie ce qui me permettait de faire à peu près toutes les activités que je souhaitais, mais j’étais également tombé dans une sorte de routine un peu pataude et surtout le Covid était passé par là : des clients extrêmement stressés, des urgences partout et tout le temps, et je sentais que je commençais à tirer sur la corde.
Était-ce normal de se sentir à court d’énergie un lundi soir après une journée normale de travail de 7h30 ?
Je ne pense pas
Mais si ça n’avait été que ça …
J’essayais tant bien que mal de faire le lien entre mon équipe (j’étais Responsable de Production à l’époque), l’équipe commerciale, l’administration des ventes, les clients, afin de faciliter les échanges et de faire en sorte que le service de Production fonctionne de la façon la plus fluide possible.
Bref j’essayais d’être le facilitateur, la tour de contrôle, dans le maelstrom des pressions, des urgences, du stress, du manque de communication …
Puis il y a eu l’échange de trop
Par téléphone
Après avoir raccroché, d’abord est venu le choc
La violence des mots m’a laissé abasourdi
Puis est arrivée la colère, froide, avec son lot de questions
Douze ans de métier pour en arriver là ?
Tout ce travail pendant et après le Covid, toutes ces heures que je ne comptais plus, et pour quoi ?
Pour subir le discours hors-sol, condescendant, méprisant, d’un “collègue” ?
…
Qu’est-ce que je fais là ?
Est-ce que j’ai vraiment envie de continuer comme ça ?
Non, ça suffit
Assez
Cette fois ma patience était à bout. Ma résilience, épuisée.
Mes valeurs avaient été piétinées une fois de trop.
Mais … que faire ?
J’ai alors pris le week-end pour réfléchir
Où est-ce que je me projetais dans un an ? deux ans ? cinq ans ?
Et si je changeais de poste ?
Et si je changeais de service ?
Et si je changeais d’entreprise ?
…
Et si je changeais de métier ?
Tant de souffrance dans les entreprises, dans le milieu associatif, partout …
Comment y répondre ?
…
Un verbe m’est alors venu : Accompagner
…
Très bien ! Allons-y ! Faisons cela !
Le Changement était lancé
🎤 Et vous ? Avez-vous vécu un moment de bascule dans votre vie professionnelle ? 🎤
Crédit Photo : 9 Shots
Quand la recherche en psychologie croise le Bouddhisme, les discussions qui en ressortent sont passionnantes !
Le chapitre 2 de “Pleine conscience et compassion” explique avec rigueur l’évolution de notre cerveau durant les derniers millénaires, les fabuleuses ressources qu’il nous offre mais également ses défauts flagrants.
La problématique réside dans l’interaction entre notre “ancien cerveau” qui gère nos émotions (Peur, anxiété, colère, passion, joie) et nos besoins sociaux (Proximité, appartenance, reproduction, statut, respect), et notre “nouveau cerveau” nous permettant d’accéder à de nouvelles compétences : imaginer, fantasmer, penser, raisonner, planifier, créer des façons de communiquer (Langage écrit et oral).
Nous l’avons déjà vu, notre cerveau a tendance à se focaliser sur les pensées négatives et à imaginer le pire.
Cela n’empêche pas notre cerveau d’être formidable !
Non seulement nous sommes capable prendre du recul et penser à nous même par rapport au monde (“Demain, pour aller ce rendez-vous, il faudra que je prenne la ligne C du tramway”), mais nous sommes également capable de penser à ce que peuvent penser d’autres personnes, à ce qu’elles ressentent, à ce qui se passent dans leur esprit (“Si je lui prends ce cadeau, est-ce que cela lui fera plaisir ? Ou plutôt celui-là ?”)
Néanmoins, ces nouvelles compétences peuvent également causer de la souffrance : nous pouvons ainsi planifier une vengeance, réfléchir aux meilleurs moyens de faire souffrir quelqu’un, nous imaginer comme quelqu’un d’inférieur et mal aimé …
Nous pouvons être pris dans des cercles vicieux dans lesquels nos émotions attisent nos pensées et nos pensées enflamment nos émotions.
Cela résulte du fait que notre cerveau est extrêmement complexe !
Il doit apprendre à se coordonner en jonglant entre nos émotions, nos compétences, nos ressentis, nos besoins, et la multitude d’informations que nous recevons, et c’est là que nos motivations entrent en jeu : elles organisent notre esprit !
Nos motivations peuvent être conscientes ou inconscientes, de différentes sortes (Compétitives, compassionnées, autocentrées, collectives, etc.), et évoluent avec le temps et en fonction de notre environnement.
Elles sont parfois contradictoires entre elles (Difficile d’être en même temps compétiteur et bienveillant), mais nous pouvons basculer de l’une à l’autre en fonction des circonstances (Ce qui serait d’ailleurs un signe de bonne santé !)
Intéressant, non ?
🎤 Et vous ? Avez-vous déjà pris le temps de réfléchir à vos motivations ? 🎤
Crédit Photo : Nina Uhlikova
Imaginez, vous êtes entrepreneur(e).
Vous allez mettre votre énergie dans la création et le développement de votre entreprise.
Vous ressentirez des émotions positives lors de vos succès, mais vous ressentirez également de la frustration lorsque vous échouerez.
Vous serez heureux lorsque vous décrocherez un contrat, mais vous vous sentirez mal si votre prospect rejette votre offre.
Les émotions s’expriment dans votre corps, à différents endroits. Vous ne ressentirez pas de la même façon la colère, la joie, la tristesse, la peur …
Bien sûr, vous préféreriez ne pas vivre certaines émotions jugées comme négatives, telles que la tristesse ou la peur, et pourtant chaque émotion est essentielle, porteuse d’un message, d’un besoin non satisfait auquel il est temps de répondre.
J’aime bien une des interprétations anglaises sur les émotions :
“Emotion” => “E-motion” => “Energy in motion” => “L’énergie en mouvement”
Les émotions vous donnent l’énergie de vous mettre en action !
Et puis, que serait votre vie sans émotion ?
Vous n’éprouveriez rien en atteignant vos objectifs ou en signant le contrat du siècle. Vous ne seriez pas perturbé de voir votre entreprise en difficulté ou de voir vos salariés partir. Vous resteriez indifférent aux obstacles qui se dressent devant vous. Rien ne compterait vraiment pour vous …
Votre vie n’aurait aucun sens ! Aucun but !
En y réfléchissant ainsi, les émotions occupent ainsi une place centrale dans votre vie.
Elles sont la source de vos plus formidables expériences, et peuvent également être la racine de vos problèmes les plus profonds. D’un côté elles peuvent être le moteur de vos motivations, et de l’autre elles sont parfois difficiles à vivre.
Si vos motivations et vos objectifs vous montrent le chemin à prendre, vos émotions sont la météo qu’il fait le long du voyage.
Et vous savez ce qu’on dit ?
Il est préférable d’apprendre à danser sous la pluie qu’à attendre que le mauvais temps s’éloigne 🙂
🎤 Comment vivez-vous vos émotions ? 🎤
Crédit Photo : Laurentiu Robu
Cela pourrait être la phrase typique d’une personne victime du syndrome de l’imposteur !
Le syndrome de l’imposteur apparaît pour la première fois dans un article scientifique en 1978, rédigé par deux psychologues américaines, Pauline Rose Clance et Suzanne Imes : elles ont ainsi étudié des femmes accomplies qui, malgré leurs succès professionnels, se sentaient souvent illégitimes et doutaient de leurs compétences.
Trois thèmes principaux reviennent chez les personnes atteintes du syndrome de l’imposteur
👉 L’impression de tromper son entourage, de ne pas être légitime, de ne pas être la hauteur, parfois de porter un masque
👉 L’attribution de sa situation, de sa réussite, à des facteurs externes : la chance, le hasard, une erreur, des tâches trop faciles, etc
👉 La peur d’être démasqué ou de compromettre les autres suite à cette prétendue imposture
Quelles sont les conséquences pour les victimes du syndrome de l’imposteur ?
Elles sont importantes !
❌ Des difficultés à recevoir les compliments, qui sont parfois rejetés car vu comme des moqueries
❌ Un énorme stress au travail pour compenser l’impression de ne jamais être assez, ou au contraire de la procrastination
❌ La peur de perdre des liens, la peur de ne plus être aimé
❌ Éprouver de l’anxiété, de la culpabilité, de la honte
❌ Un risque important de se faire manipuler par des personnes mal intentionnées
Mais alors, que faire pour se libérer de ce syndrome de l’imposteur ?
Plusieurs pistes sont proposées par les psychologues et spécialistes du sujet
✔ Prendre conscience de ce syndrome de l’imposteur, identifier ce piège de la pensée, et apprendre à mieux se connaître
✔ Éviter de lutter contre le syndrome de l’imposteur. Il faut au contraire l’écouter, l’analyser, le comprendre : il est un indice qu’il est temps de changer quelque chose !
✔ Travailler sur le fait que notre valeur est complètement indépendante de notre productivité ou du regard des autres !
✔ Apprendre à noter les réussites, les victoires, les événements qui prouvent notre compétence, et les célébrer : comme nous l’avons déjà vu ensemble, le fonctionnement par défaut de notre cerveau est de se focaliser sur le négatif, il faut donc s’entraîner à prendre conscience de tout le positif autour de nous
Bref, de nombreuses options à explorer.
C’est simple, mais ce n’est pas facile, et parfois un accompagnement peut se révéler nécessaire 😉
🎤 Comment s’exprime votre syndrome de l’imposteur ? 🎤
Crédit Photo : Christina Morillo
Effectivement, sans y avoir goûté, c’est difficile de savoir en quoi consiste le Coaching Professionnel et surtout ce qu’il peut nous apporter.
👉 Alors je pourrais vous dire que le Coaching permet de clarifier nos objectifs professionnels et de se mettre en action de façon concrète afin de les atteindre.
👉 Je pourrais également vous dire que le Coaching peut nous aider à développer des compétences spécifiques selon notre besoin, que ce soit en terme de communication, de gestion du stress, de résolution des conflits ou de bien d’autres choses
👉 Je pourrais aussi ajouter que le Coaching, en permettant de mettre en lumière et de surmonter les blocages et les croyances limitantes, augmente notre confiance en nous.
👉 Je pourrais préciser que le Coaching nous ait d’une aide précieuse lors d’une période de transition ou de changement, comme un changement de poste, une restructuration ou une reconversion professionnelle.
👉 Je pourrais enfin conclure que le Coaching nous permet de mettre en place des stratégies durables afin de trouver un meilleur équilibre entre notre vie professionnelle et notre vie personnelle.
Mais … si au lieu de vous parler de tout ça, je vous partageais un florilège de mots et de phrases prononcés par mes coachés lorsque je les ai interrogés sur ce que le Coaching Professionnel leur avait apporté ?
✔ “J’ai pu parler en toute liberté, sans avoir peur d'être jugée”
✔ “Ça m’a permit de clarifier mes pensées”
✔ “Libérateur !”
✔ “Ça nous pousse à nous poser des questions”
✔ “C’est génial !”
✔ “Ça ouvre de nouvelles perspectives”
✔ “Ça aide”
✔ “Je me sens plus affirmée, plus déterminée”
✔ “Ça pousse à l’introspection”
✔ “Ça m’a permis d’élargir ma vision”
✔ “Tes questions m’ont poussées à m’interroger”
✔ “Ton écoute m’a beaucoup aidé”
✔ “J’ai pris conscience de …”
✔ “J’éprouve de la fierté“
✔ “Ça m’a permis de prendre du recul”
✔ “Je me sens plus serein”
🎤
Et vous ? Que vous a apporté le Coaching Professionnel ? Ou quels sont les retours que vous ont fait vos coachés ?
🎤
Vaste programme que voilà !
Cette phrase est tirée de mon livre de chevet “Pleine conscience et compassion - Approches théoriques et applications thérapeutiques”, écrit conjointement par Paul Gilbert, professeur de psychologie au Royaume-Uni, et Choden, moine boudhiste et enseignant international de programmes de Pleine conscience et compassion.
C’est aussi un des premiers enseignements qu’a retenu Bouddha après s’être glissé en dehors de son palais doré.
En effet, Bouddha était un prince, qui a vécu au Népal entre le VIème et le Vème siècle avant J.-C.
Et son père le roi, très anxieux de l’avenir de son fils, fit en sorte de le protéger de toutes les souffrances en lui offrant un palais doré et tout le luxe et le confort qu’il pouvait demander : tout était donc beau et magnifique aux yeux du prince !
Néanmoins, curieux, Bouddha finit par se faufiler hors de son palais doré et découvrit une réalité toute autre : un monde emplit de souffrance et de cruauté, sous la forme par exemple, d’un homme qui battait son cheval, ou de mendiants décharnés mourant dans les rues !
Bouleversé, Bouddha, au lieu de retourner s’enfermer dans son palais doré, décida de parcourir l’Inde, bien décidé à comprendre les causes de la souffrance. Il testa de nombreuses pratiques, dont une vie ascétique en renonçant à tous les désirs, car les désirs étaient alors considérés comme la source de la souffrance. Néanmoins il faillit mourir de faim et réalisa que c’était là plus une stratégie d’évitement qu’autre chose.
En effet, un jour, alors qu’il était malade suite à un jeûn extrême, Bouddha observa un musicien qui ajustait son instrument, d’abord de manière un peu trop serrée, puis un peu trop détendue, jusqu’à ce qu’il obtienne la note qui lui convenait : Bouddha réalisa alors que l’équilibre était essentiel dans la vie et reconnu l’importance de “la voie du milieu”.
Après avoir abandonné sa vie d’ascète, il décida de chercher un autre moyen pour trouver les causes de la souffrance et décida d’observer attentivement son propre esprit, et il prit conscience que c’est celui-ci qui avait la réponse à l’énigme du bonheur et de la souffrance : c’est ce qui arrive à l’intérieur de l’esprit qui détermine si l’on est heureux ou non.
Pour Bouddha, notre esprit est donc notre plus grand maître : la source de notre bonheur ou de notre malheur !
Mais alors ? Comment entraîner notre esprit ?
Ceci est une autre histoire !
Crédit Photo : Paramount - Sylvester Stallone dans Tulsa King
"Ne pleure pas, les grands ne pleurent pas."
“On ne peut compter que sur soi-même dans la vie.”
“Il ne faut jamais montrer ses faiblesses/ses émotions.”
Ces injonctions font-elles résonner quelque chose en vous ? Est-ce que ce sont des phrases que vous avez entendu de la part de vos parents, de votre entourage ou de vos enseignants durant votre enfance ?
D’un côté vous vous sentez courageux, vous savez résister à la pression, vous êtes stoïque face aux difficultés, vous avez un fort sens du devoir, vous êtes doué pour trouver des solutions et gérer des situations de crise …
… Et de l’autre vous avez du mal à exprimer vos émotions, vous paraissez parfois insensible, vous avez du mal à être réconfortant, vous ne savez pas ou n’osez pas demander de l’aide de peur de paraître faible et vous restez seul face à vos difficultés ?
Alors il est probable qu’un de vos Drivers dominant soit le Driver “Sois Fort” !
Déjà évoqués dans une de mes publications il y a deux semaines, les Drivers sont issus de l'Analyse Transactionnelle, théorie psychologique développée par Eric Berne, et représentent les messages entendus fréquemment ou les modèles observés auprès des figures parentales durant l’enfance.
Ces « messages contraignants » influencent nos comportements et nos réactions. Les Drivers sont ce qui nous motive pour l’action mais également, sous stress, ce qui nous freine. Ils peuvent parfois compliquer la communication entre des personnes qui ont des drivers différents.
Attention : il est très important de noter qu’aucun Driver n’est “meilleur” qu’un autre, chacun à ses avantages et ses défauts.
Cependant, vous avez la possibilité de travailler sur les freins de votre Driver !
Par exemple, pour le Driver “Sois Fort” :
👉 Vous avez le droit de ne pas être fort, d’être faible
👉 Vous avez le droit d'être humain, d’être malade, de souffrir
👉 Vous avez le droit de vous reposer, de prendre soin de vous
👉 Vous avez le droit d’accueillir et d’exprimer vos émotions, vous avez le droit d’avoir peur, d’être triste
Bien sûr, cela semble simple mais ce n’est pas forcément facile : un accompagnement peut se révéler aidant
🎤
Pensez-vous avoir le Driver “Sois Fort” comme Driver dominant ?
Et si oui, que pensez-vous de ce Driver ?
🎤
Photo : CCI Bordeaux Gironde
Aaaah, que cette phrase résonne en moi !
Que cette phrase résonne avec mon métier de Coach Professionnel !
Ce sont là les mots prononcés par Laure Babin, lors de son interview à l’occasion du Salon des Entrepreneurs de Bordeaux le 30 septembre dernier.
Pour ceux qui ne la connaissent pas, Laure est une entrepreneure engagée qui, à seulement 23 ans, a fondé Zèta en 2020, une marque de baskets recyclées et véganes fabriquées au Portugal à partir de raisin, de maïs et de café.
Quatre ans plus tard, c’est 45 000 baskets vendues, un partenariat avec Nespresso, une ouverture de capital, une ouverture vers le marché asiatique avec une boutique à Hong-Kong, une ouverture vers le marché américain …
Pourtant Laure a affronté bien des difficultés : l’incompréhension de sa famille (“Tu veux te lancer dans le domaine de la mode ?!?” 😱), le refus de financement de la part des banques, le refus d’un incubateur de l’accompagner dans ce projet …
Laure a partagé avec nous ses défis, ses rêves, ses expériences, ses joies, ses échecs, ses conseils.
Je pense que je me souviendrai longtemps de son anecdote où, pour obtenir un rendez-vous dans un atelier de fabrication au Portugal, elle avait menti sur son sexe et sur son âge ! 😄
Une entrepreneure inspirante.
Elle est d’ailleurs accompagnée par un Coach qui la pousse, pour reprendre ses mots, dans ses retranchements 😉
🎤 Et vous ? Savez-vous ce qui est bon pour vous ? 🎤
Photo : CCI Bordeaux Gironde
C’est sûrement la phrase de Martin Petit qui m’a le plus marquée lors de son interview lundi dernier lors du Salon des Entrepreneurs de Bordeaux.
Victime d’un accident en 2017 qui l’a rendu tétraplégique, Martin nous a partagé son parcours et ses projets, avec autant d’émotion que d’humour 🙂
Il nous a ainsi avoué qu’avant, il avait peur de parler en public, ce qui est assez cocasse alors qu’il est en train de répondre à une interview devant plusieurs dizaines de personnes.
Qu’a-t-il fait alors ?
Il est intervenu pour une conférence lors d’un événement TEDx ! Rien que ça !
Martin ne va pas simplement vers ses peurs, il leur fonce dessus avec son fauteuil roulant (aidé par sa trottinette électrique) et les saisit à bras-le-corps ! 😀
Je ne sais pas vous mais moi, qui ne suis pas très à l’aise dans les évènements où il y a plus de 40/50 personnes, cela m’inspire ce genre de récit !
Vous souhaitez soutenir Martin ?
Suivez-le sur Instagram et allez découvrir son nouveau format “Confidences”, lancé il y a mois, sur sa chaîne Youtube : vous y découvrirez des interviews de personnes d’exception
Photo de Alex Green - Pexels
Pfff …
C’est sûrement une des phrases qui m'agaçait le plus lorsque j’étais Responsable de Production.
☝ 1ère croyance : le CA est proportionnel à la charge de travail.
Hé bien, pas du tout.
J’ai déjà vu des projets à 80 000 € réalisés en une heure de travail comme j’ai vu des projets à 1 000 € prendre cinq jours ouvrés.
✌ 2ème croyance : on ne travaille que pour nos clients.
Quid des travaux internes au sein du service ? Des projets internes entres services ? Des collaborations entre entreprises d’un même groupe ?
Parfois ces travaux peuvent être aussi importants voire plus importants que les projets pour les clients quand il s’agit d'investissements à long terme afin d’améliorer les chaînes de valeur.
Quelles sont les conséquences ?
❌ Croire qu’il y a de la marge dans le planning de production, sans vérifier, et donc promettre à un client des délais qui sont en fait intenables (Ou alors en bouleversant le planning de production, mais ce qui a d’autres conséquences).
❌ Créer des tensions entre les différents acteurs de l’entreprise suite à l’incompréhension mutuelle (“Mais je te dis qu’on est débordé !”, “Mais comment vous pouvez-être débordé alors que l’activité est basse ?”)
❌ Dégrader l’engagement des équipes de production qui se sentent mal comprises et dévalorisées. (“Personne dans l’entreprise ne comprend notre travail !”)
Mais alors … que faire ?
Quelques pistes à envisager, selon ma propre expérience (liste non-exhaustive) :
👉 Fournir aux commerciaux/décideurs/vendeurs des indicateurs en temps en réel sur le planning de production
👉 Favoriser les échanges et les rencontres informelles entre services, surtout quand ceux-ci ne travaillent pas sur le même site
👉 Faire découvrir à chaque service le métier des autres services, par exemple avec des évènements du type “vis ma vie” (Passer une journée dans le service en question). Car, souvent, l’incompréhension vient de la méconnaissance du métier de l’autre
👉 Communiquer ouvertement et favoriser au maximum la visibilité des travaux et projets en cours dans chaque service
Bien sûr, ce n’est pas aux salariés ni aux managers d’enclencher ces actions mais bien à la Direction : il doit y avoir une véritable volonté politique à ce que les différents services se comprennent mieux et travaillent mieux ensemble, le tout afin de garantir un environnement de travail plus serein et moins stressant 😉
Photo : Ketut Subiyanto - Pexels
Vous avez une bonne vie
Vous avez un travail
Vous avez une famille
Vous êtes peut-être un couple, peut-être avez-vous des enfants
Les factures sont payées, le frigo est rempli, bref ça va plutôt bien …
Et pourtant vous ressentez de la tristesse
Et cela vous fait honte …
Comment pouvez-vous être triste, vous, alors qu’il y a tant de malheurs dans le monde ?
Vous n’êtes pourtant pas à plaindre …
Vous ne devez surtout pas pleurer devant vos proches, ce serait montrer votre faiblesse. Et de toute façon, ils ne comprendraient pas.
Alors vous refoulez votre tristesse au plus profond de vous, vous tentez de la contenir en espérant qu’elle disparaisse d’elle-même …
…
Arrêtez de vous torturer !
Vous avez le droit d’être triste !
Oui, même vous les hommes !
Aucune émotion n’est honteuse !
La tristesse est seulement l’expression d’un besoin qui n’est pas satisfait. Et tant que vous ne répondrez pas à ce besoin, cette tristesse reviendra, telle une messagère extrêmement déterminée.
Nous ressentons de la tristesse lorsque nous perdons quelqu’un, quelque chose ou vivons un changement important. La tristesse révèle le besoin d’être entouré, réconforté, de faire le deuil. C'est un indicateur que quelque chose d'important pour nous a été affecté.
En ralentissant le métabolisme, la tristesse donne l’espace et le temps au processus d’intégration d’un changement douloureux, d’une perte ou d’une déception : elle nous pousse à ralentir et à réfléchir. Elle permet de prendre du recul sur les événements, favorisant l’introspection et l’apprentissage émotionnel. Elle peut ainsi nous aider à comprendre nos priorités et à mieux appréhender nos besoins.
Il est donc essentiel de pleinement vivre sa tristesse afin de mieux faire face aux défis de la vie et à en sortir plus fort et plus résilient !
Photo : Luisella Planeta - Pixabay
Vous est-il difficile de décliner une invitation à sortir de peur de vexer la personne qui vous a invitée ?
Vous trouvez-vous de fausses excuses pour ne pas participer à un afterwork avec vos collègues ?
Avez-vous du mal à dire non à votre manager qui vous demande de prendre un charge un nouveau dossier alors que votre planning est déjà plein à ras bord ?
Alors il est possible qu’un de vos Drivers dominant soit le Driver “Fais Plaisir” !
Un Driver ? Kézako ?
Issus de l'Analyse Transactionnelle, théorie psychologique développée par Eric Berne, les Drivers représentent les messages entendus fréquemment ou les modèles observés auprès des figures parentales durant l’enfance.
Ces « messages contraignants » influencent nos comportements et nos réactions. Les Drivers sont ce qui nous motive pour l’action mais également, sous stress, ce qui nous freine. Ils peuvent parfois compliquer la communication entre des personnes qui ont des drivers différents.
Mais alors, c’est quoi le Driver “Fais plaisir ?”
Les personnes qui sont animées par ce Driver ont entendu dans leur enfance des injonctions du genre : « sois gentil », « pense aux autres », « ne sois pas égoïste », « prendre soin des autres c’est important ».
Cela vous dit quelque chose ?
Les atouts de ce Driver sont nombreux : vous vous intéressez aux autres, vous êtes empathique, vous rendez service, vous êtes tolérant, souple, enclin au compromis, vous vous intégrez bien dans une équipe ! …
Cependant ce Driver, comme tous les Drivers, comporte également des freins : vous cherchez constamment à plaire aux autres, vous craignez de décevoir, vous faites passer le besoin des autres avant les vôtres, vous avez peur de déranger …
Et, en conséquence, il est difficile pour vous de dire “non”, de peur de perdre l’approbation des autres.
Mais vous savez quoi ? Ce n’est pas une fatalité ! Vous pouvez changer !
Alors attention, il ne s’agit pas de jeter le Driver “Fais Plaisir” : comme nous l'avons vu, il apporte de nombreux atouts. Ce serait dommage de s’en priver.
Par contre, si vous avez pris conscience que ce Driver est un de vos Drivers dominants, nous pouvons alors travailler sur vos freins :
👉 Vous n’êtes pas responsable des autres.
👉 Vous avez le droit à vos propres sentiments.
👉 Vous avez le droit de vous donner à vous-même considération et respect.
Ensuite, petits pas après petits pas, il s’agira pour vous d’apprendre à dire non et à poser des limites saines, de vous détacher de l’approbation des autres et vous accepter tel que vous êtes 😉
Photo de Jon Kabat-Zinn
Savez-vous d’où vient ce programme et pourquoi est-il si répandu dans le milieu de la santé ?
À la fin des années 70, Jon Kabat-Zinn, docteur en biologie moléculaire et professeur de médecine à l'Université du Massachusetts, a eu l'intuition que la méditation, pratiquée depuis des millénaires, pouvait aider les personnes à faire face à des situations de stress intense, d'anxiété, et même de douleurs chroniques. Mais afin de prouver sa théorie, il lui fallait des preuves scientifiques !
C’est ainsi qu’est né le programme MBSR, un protocole de 8 semaines intégrant à la fois des pratiques méditatives issues du bouddhisme, du yoga, et des connaissances scientifiques occidentales, notamment en médecine et en psychologie.
Chaque semaine, les participants se réunissent pour une séance collective de 2h30, et ils s’engagent également à s’entraîner seuls, quotidiennement, pendant 45 minutes à 1 heure. Ces séances permettent aux participants d’explorer ce qui se passe en eux, dans leur corps et dans leur esprit, de prendre conscience des tensions qui les habitent et également des schémas automatiques dans leurs prises de décisions.
Mais concrètement, quels ont été les résultats observés par le professeur Jon Kabat-Zinn ?
Les études sont formelles : après avoir suivi le programme MBSR, les participants rapportent une réduction significative du stress et de l’anxiété, une meilleure gestion des émotions et une amélioration de la qualité de vie. Des recherches menées sur le programme ont montré que des zones du cerveau associées à la régulation émotionnelle et à l’empathie s’épaississent chez ceux qui pratiquent régulièrement la pleine conscience.
Le MBSR a également des effets sur la réduction de la douleur. Un groupe de patients souffrant de douleurs chroniques a rapporté une diminution de la perception de la douleur après avoir suivi le programme.
Comment est-ce possible ?
Plutôt que de supprimer la douleur, le MBSR aide à changer notre manière de l’aborder et à mieux vivre avec : car anticiper la douleur, c’est déjà avoir mal !
Le programme MBSR est aujourd’hui très répandu dans le milieu médical français : il est ainsi proposé aux soignants et médecins de l’hôpital Pellegrin à Bordeaux.
En France, il gagne encore à être développé dans les entreprises afin d’aider les employés à mieux gérer le stress au travail. Imaginez les résultats : moins de burn-out, plus de productivité et un meilleur bien-être général !
Photo : Courir à Carignan - 08/09/2024
Enfant, je ne me rappelle pas un moment où je n’ai pas été en surpoids. Jusqu’à la fin de mes études supérieures, je n’ai quasiment pas fait de sport.
J’avais bien essayé quelques sports, individuels et collectifs, mais à chaque fois j’avais abandonné rapidement. En partie parce que c’est dur et fatiguant le sport quand tu n’as pas l’habitude, en partie à cause des moqueries et surtout parce que j’avais une croyance profondément ancrée.
Le Sport, ce n’est pas fait pour moi !
Mais, d’où venait cette croyance me direz-vous ?
Hé bien, dès mon plus jeune âge, on m’avait raconté que j’avais eu une maladie très grave au cerveau. Diable ! ( Même son nom faisait peur !)
On m’avait dit : tu vas être plus raide que les autres enfants de ton âge, plus vite fatigué, le sport va être très dur pour toi ! Avec tout ça, difficile de s’imaginer médaillé d’or aux Jeux Olympiques de Salt Lake City en 2002 …
J’avais donc fait une croix sur toute carrière sportive prestigieuse, et sur le sport en général. Cela n’a en rien arrangé mon problème de surpoids.
Mais, qu’est-ce qui a changé alors ?
Alors que j’avais 20-21 ans, j’ai dû consulter un neurologue pour une toute autre raison. Évidemment, l’histoire de ma maladie au cerveau est revenue sur la table. Le neurologue a alors froncé les sourcils :
“Mais, si vous aviez eu cette maladie, vous devriez à peine être capable de marcher. Alors que vous semblez marcher très bien et vous m’avez même dit que vous courriez. Non, pour moi vous avez une forme bénigne de cette maladie qui s’est ensuite résorbée, sans conséquence aucune sur vous et votre corps.”
Cela a été un choc.
Le Sport n’a donc rien contre moi ? On m’aurait menti ? Me serais-je menti à moi-même ?
Je me suis alors mis au sport, d’abord pour perdre du poids. Suite à une petite opération chirurgicale qui m’avait obligé à rester alité pendant 2-3 mois, j’avais atteint une masse corporelle de 96 kilos. 18 mois plus tard, je passais sous la barre des 80 kilos !
Au passage, j’ai donc aussi rayé de ma liste la croyance : “Le sport ne fait pas maigrir”
Ma perte de poids, n’était que le début de l’aventure, très vite le Sport est devenu un de mes meilleurs alliés !
Mais ceci est une autre histoire 😉
Photo de cottonbro studio
Quoi qu’il se passe, vous avez tendance à toujours voir la vie en noir.
Vous vous focalisez constamment sur le négatif.
Alors que vous voudriez tellement être plus optimiste !
Vous admirez ces personnes qui voient le verre à moitié plein !
Mais pour vous, il est à moitié vide
…
Et si je vous disais que tout ça, c’est la faute de votre cerveau ?
Que votre cerveau est programmé pour accorder plus d'attention aux informations négatives qu'aux positives ?
On appelle ce phénomène le biais de négativité, un mécanisme évolutif aidant à notre survie. En effet, nos ancêtres avaient plus de chance de survivre en détectant rapidement les menaces et les dangers dans leur environnement, comme les prédateurs ou les situations risquées, plutôt qu'en se concentrant sur des expériences positives.
En conséquence, votre cerveau capte plus rapidement les stimulis négatifs, se remémore plus facilement les événements négatifs de votre vie, et les informations négatives influencent davantage vos décisions et vos jugements !
Cela commence à faire beaucoup, surtout quand les médias traditionnels nous noient sous les informations négatives !
Mais ne vous inquiétez pas, rien n’est perdu !
Certaines pratiques, comme la Pleine Conscience, permettent de s’entraîner à se focaliser de façon plus consciente sur les aspects positifs de la vie.
Et vous pouvez également choisir de suivre des médias, tels que LOptimisme.com, ou des personnes, tel que Catherine Testa, qui rayonnent d’optimisme et de pensées positives !
Et, avouons-le, ça fait beaucoup de bien 🙂
Image Pixabay
Voilà sûrement la seconde leçon la plus importante que j’ai apprise en faisant de la randonnée en haute montagne.
Il n’est pas rare qu’un groupe de randonneurs soit très disparate !
Vous y trouverez des amoureux fous de la montagne, très expérimentés, très bien équipés, qui grimpent comme des chamois, qui courent dans les descentes (Car ça fatigue moins les genoux, vous comprenez) et qui veulent enchaîner le plus de pics possibles dans la journée : “2 500 mètres de dénivelé positif ? Pfff, les doigts dans le nez !”
On a également les vieux briscards avec leur sac de trente ans d’âge, leur béret et leur bâton de marche en bois. Gravir des sommets ? Ouai, c’est pas mal, mais attendez d’avoir goûté à la bouteille de vin et au confit qu’ils ont emporté avec eux. Et je ne vous parle même pas de la truite sauvage grillée au feu de bois s’ils ont une canne à pêche ! …
Vous aurez également monsieur tout le monde, un peu là par hasard, embarqués plus ou moins de force par l’amoureux fou de montagne ou le vieux briscard, équipés de baskets et d’une petite bouteille d’eau, et dont la seule expérience de randonnée est d’avoir fait le tour de Saint-Émilion.
Quel est le problème me direz-vous ?
Hé bien, il y a de fortes chances que le rythme de la randonnée soit imposé par l’amoureux fou de montagne ou le vieux briscard, sans qu’ils ne réalisent que monsieur tout le monde n’a ABSOLUMENT pas le niveau pour les suivre !
Or, comme indiqué dans mon post d’août, la Montagne ne pardonne pas : la descente est très dangereuse si on est épuisé, la consommation d’eau est beaucoup plus élevée qu’en temps normal (je ne souhaite à personne d’expérimenter la sensation de soif en montagne), et se fouler une cheville, ou pire, peut impliquer l’intervention des secours.
Bref, le rythme du groupe doit absolument s’adapter au niveau des personnes les plus lentes, au risque de voir la randonnée gâchée pour tout le monde !
…
Cela ne vous rappelle-t-il pas le fonctionnement d’une équipe au sein d’une entreprise ?
Cela vous remémore-t-il des souvenirs de membres séniors qui ne réalisent pas que les juniors ne parviennent pas à suivre leur rythme ?
Diriger une équipe ne consiste pas seulement à choisir la direction à suivre et à imposer un rythme, mais également à tenir compte de tous les membres qui la constituent et d’avancer tous ensemble, sans laisser personne à la traîne.
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La situation dans laquelle vous vous trouvez vous gonfle !
Vous sentez monter la colère en vous.
Vous tentez de la contenir, bien évidemment : c’est mal vu de se mettre en colère !
Encore plus si vous êtes une femme, on risquerait de vous qualifier d’hystérique …
Alors vous vous renfrognez, vous ruminez votre colère, vous tentez de la masquer.
Malheureusement ça se voit dans votre posture, sur votre visage, on vous le fait remarquer, on vous demande ce qui ne va pas …
Alors votre colère grandit, elle grandit, encore et encore.
Jusqu’à ce que vous ne puissiez plus la contenir : vous la laissez alors éclater !
Dans le meilleur des cas, c'est sur la personne responsable de votre colère.
Parfois c’est sur Jérémy le stagiaire qui venait vous demander si vous vouliez un café, et le pauvre Jérémy il voulait juste savoir si vous preniez un simple ou un double …
Alors évidemment vous culpabilisez. Ou on vous fait culpabiliser.
Vous avez encore échoué à gérer votre colère !
…
Et si je vous disais que ce n’est pas de votre faute ?
Que l’on ne vous a tout simplement pas appris quelque chose de très important !
On ne gère pas la colère … on l’accueille !
La colère, comme toutes les émotions, est l’expression d’un besoin qui n’est pas satisfait !
Et tant que ce besoin n'est pas satisfait, la colère va revenir, tel le facteur qui n’est pas parvenu à livrer son courrier. Seulement, la colère va frapper de plus en plus fort à la porte, encore et toujours, jusqu’à ce qu’elle puisse enfin délivrer son message ! Et la porte ne tiendra pas indéfiniment …
À ce propos, quel est le message apporté par la colère ?
Hé bien, vous ressentez de la colère quand vous avez la sensation que vos valeurs sont bafouées. Elle révèle votre besoin d’être respecté, d’être pris en considération. C’est également le signal “Stop ! il faut que ça s’arrête”.
Et surtout un point méconnu, si la colère vous donne de l’énergie et de la puissance pour agir et faire respecter vos limites, elle attend également réparation !
Que faire alors ?
Hé bien, vous pouvez apprendre à travailler sur vous, à prendre conscience des émotions qui vous traversent, à noter quand la colère toque à votre porte afin d’aller lui ouvrir et d'écouter ce qu’elle a à vous dire, comprendre le besoin qui n’est pas satisfait et d’agir en conséquence dès que possible.
Alors attention, pour reprendre un de mes dictons préférés dans les arts martiaux : c’est simple mais ce n’est pas facile ! L’accompagnement par un professionnel peut vous aider à avoir une vie professionnelle et personnelle plus épanouie.
Image par Vilius Kukanauskas de Pixabay
Le client a appelé, il faut livrer tout de suite !
Il me faut le rapport pour ce soir, dernier délai !
Ce n’est pas mon problème si ton planning est plein, c’est prioritaire !
…
Cela vous est familier ?
Ayant travaillé comme chargé de Production et responsable de Production pendant douze ans, l’urgence est devenue une compagne de voyage, presque intime.
Ah ! Ce petit boost d’énergie appréciable quand il fallait gérer une urgence et le sentiment du devoir accompli quand c’était réalisé avec brio !
L’urgence en elle-même n’a rien de problématique. Il est même normal de devoir et de savoir gérer des urgences en entreprise. Cela est la preuve d’une certaine flexibilité et peut être une vraie plus-value pour vos clients.
Les problèmes arrivent quand TOUT devient urgent.
Toutes les livraisons sont urgentes, tous les dossiers sont prioritaires, il faut répondre à tous les emails, tous les appels téléphoniques sans attendre !..
Et c’est ainsi que vous vous retrouvez à faire des heures supplémentaires (non payées, évidemment, vous êtes cadre) pour livrer monsieur Martin urgemment vendredi soir à 19h, tout ça pour qu’il vous contacte le mercredi d’après car il n’arrive pas à ouvrir le fichier que vous lui avez envoyé …
Je vous ai déjà parlé de la colère ? Ah non, c’est vrai, ce sera le sujet du post de vendredi.
L’urgence pour l’urgence n’a pas de sens.
Elle provoque même des contresens (“Comment ça ? Il faut prioriser un projet à 250 € par rapport au projet à 20 K € ?”)
Et elle peut avoir des impacts terribles sur les équipes : le client déverse son urgence et son stress sur le commercial, le commercial déverse à son tour cette urgence, le stress du client plus le sien sur l’administration des ventes et le chef de projet, puis c’est au tour du chef de projet sur son équipe et ainsi de suite !
Que de stress et d’anxiété !
Combien de burn-out ont été provoqués par ce genre de choses ?
Combien de salariés ont connu une perte de sens dans leur travail ?
Il est absolument nécessaire de faire le tri entre les vraies et les fausses urgences, et ce dès les premiers maillons de la chaîne de valeur !
Prioriser ça s’apprend !
Communiquer ça s’apprend !
Établir une stratégie de réponse cohérente aux urgences ça s’apprend !
Minimiser le stress et maximiser le bien-être de ses salariés afin d’optimiser leur efficacité, ça s’apprend !
Ne me dites pas qu’un salarié anxieux est plus productif sur le long terme, je ne vous croirez pas.
Crédit Photo : Pixabay
Tant de choses à faire !
Continuer ma formation
Réfléchir à mon identité professionnelle
Faire mes coaching d’application
Créer ma micro-entreprise
Préparer ma certification
Faire une étude de marché
Créer un site internet pro ainsi que son contenu
Déclarer la création de mon activité à l’URSSAF
Souscrire à une assurance professionnelle
Créer mon offre, décider de mes tarifs
Ah, mais avant il faut que réfléchisse à mes clients idéaux
Adhérer à un syndicat de coaching
Ouvrir un compte bancaire professionnel
Quelle sera ma stratégie marketing ?
Et ma communication ?
Et les cotisations, comment ça se passe ?
Et les impôts ?
Et comment je trouve des clients ?
Ouf !
Tant de questions !
Tant d’inconnues !
L’impression d’être le brouillard et de ne pas avancer …
Heureusement j’ai été accompagné par Amandine Bourrel-Bise 🙂
Que m’a apporté ce coaching professionnel ?
Tout d’abord, il m’a offert un espace d’accueil bienveillant où je pouvais déposer mes idées, mes peurs, mes frustrations, mes émotions, sans peur d’être jugé et en sachant que j’allais être soutenu.
Il m’a ensuite apporté de la clarté en m’aidant à formuler ce qui était important pour moi, à fixer un objectif à atteindre et à établir des jalons, permettant d’avancer petits pas après petits pas.
Chaque séance de coaching était ainsi un point d’étape, un refuge de montagne avec son feu de cheminée et son accueil chaleureux qui permet de reprendre des forces et de renouveler sa motivation.
À chaque fois que j’avais l’impression de ne pas avancer, Amandine me renvoyait tout ce que j’avais déjà accompli et m’encourageait.
À chaque fois que je n’étais pas sûr du prochain sentier à prendre, elle m’éclairait les différentes bifurcations afin que je puisse prendre la meilleure décision.
Et puis un jour …
“Thomas, j’ai l’impression que tu as atteint ton objectif : tu es lancé. Qu’est-ce que tu en penses ?”
“... Ah ?”
J’ai regardé en arrière, j’ai constaté tout le chemin que j’avais parcouru et j’ai pris conscience que, sans m’en rendre compte, j’avais atteint le sommet de la montagne.
“Oui … Oui, effectivement, j’ai atteint mon objectif : je suis lancé !”
Cette réalisation lançait la conclusion de mon coaching, mais il restait encore une chose à savoir : quel serait mon prochain objectif ?
Et vous ? Quelle est la montagne que vous souhaitez gravir ? 😉
Crédit Photo : johnhain (Pixabay)
Si j’échoue cela prouvera que je suis incompétent.
Je n’ai pas le droit à l’échec.
Je préfère ne rien faire plutôt que d’échouer.
Mais, tu n’as pas peur d’échouer ?
…
Ce genre de phrases vous parlent ?
Et si je vous disais que cette vision négative de l’échec était très française ?
Je pensais d’abord qu’elle était latine, mais ce n’est visiblement pas le cas : j’en ai discuté avec un ami italien et il a été très surpris de la négativité des français sur le sujet.
D’où cela vient ? De notre système scolaire avec la peur des mauvaises notes ? De la valorisation des diplômes à outrance, parfois au détriment de l’expérience ? De la culture de nos parents pour lesquels la réussite professionnelle se traduisait par l’obtention d’un CDI et la sécurité de l’emploi à tout prix ?
Je ne saurais vous le dire, je ne connais pas assez le sujet, même s’il me fascine.
Il est cependant intéressant de regarder ce qui se passe dans d’autres pays.
La mentalité anglo-saxonne est, tout à la fois, une des plus connues et une qui se diffuse le plus en France : on ne parle pas d’échecs mais d’essais, et ils sont source d'apprentissage. Il n’est d’ailleurs pas rare qu’un entrepreneur à succès ait connu plusieurs échecs retentissants auparavant.
Et cela a un côté extrêmement libératoire, notamment sur les mentalités.
Mathieu Blanchard, athlète professionnel et spécialiste de l’ultra-trail, en donnait d’ailleurs le parfait exemple dans un de ses posts linkedin il y a quelques jours :
“À Montréal, j’avais une avocate dans mes connaissances. Elle a décidé de devenir artiste-peintre. Lorsqu’elle a franchi le pas, elle a été hyper encouragée par son entourage. « Trop cool », « Génial », « Let’s go ». C’est ce que disaient ses amis lorsqu’elle l’annonçait.”
Est-ce que les réactions en France auraient été les mêmes, ou du moins aussi enthousiastes ? 🙂
Pour ma part, je retiens deux proverbes provenant du monde des arts martiaux :
“Soit tu réussis, soit tu apprends”
et
“Le maître a échoué mille fois plus que l’élève”
Cela donne à réfléchir, n’est-ce pas ?
Et vous ? Quelle est votre vision de l’échec ? Vous fait-il peur ? Vous paralyse-t-il ? 🙂
Connaissez-vous la courbe du deuil ? Il s’agit d’un modèle développé par la psychiatre Elisabeth Kübler-Ross
Un changement implique forcément la fin ou la perte de quelque chose, et une phase de deuil est obligatoire avant de s’engager sereinement sur une nouvelle voie, que ce soit pour un changement subi ou choisi.
Chaque étape de la courbe du deuil doit être vécue, et chaque individu vivra ce processus différemment.
Mais au fait, quelles sont les grandes étapes de cette courbe du deuil ?
👉 Le choc/la perte/le déni : c’est la phase de sidération. L’individu est bloqué, paralysé. Il ne réalise pas ce qui s’est passé
👉 La colère : une fois la nouvelle assimilée, la résistance de l’individu à ce changement va s’exprimer par la colère (Contre les autres, contre l’univers, contre lui-même)
👉 La peur/la dépression : quand l’individu a assimilé que le changement se fera dans tous les cas, vient la peur de l’inconnu, puis la dépression quand ses résistances s’effondrent
👉 La tristesse : une phase de tristesse est essentielle lors d’un changement, même s’il est souhaité ! En ralentissant le métabolisme, la tristesse donne l’espace et le temps au processus d’intégration d’un changement douloureux, d’une perte ou d’une déception. La phase de tristesse peut durer longtemps.
👉 L’acceptation : l’individu commence à accepter la situation et connaît le retour de l’envie, le retour d’un début d’énergie afin d’agir. Il faut y aller petits pas après petits pas, afin de ne pas retomber dans la tristesse.
👉 Le pardon : l’individu se pardonne, il pardonne aux autres, et se libère ainsi des chaînes du passé. Il commence à se sentir mieux, il porte un regard nouveau sur la situation et a de plus en plus l’envie d’avancer
👉 La quête de sens : l’individu découvre quelque chose de nouveau (Une envie, un projet, une vision), il comprend que toutes les étapes précédentes étaient nécessaires, même si souvent déplaisantes, il réalise qu’il a appris des choses sur lui-même, les autres et le monde.
👉 La sérénité/la paix retrouvée : l’individu a pleinement intégré et accepté le changement, il retrouve énergie et motivation, et il est entièrement tourné vers l’avenir
Quel modèle passionnant et si peu connu ! Imaginez tout ce qu’il peut apporter en entreprise pour accompagner les transformations, les changements de poste, les fusions, etc.
Et vous ? Vous reconnaissez-vous dans une des étapes de cette courbe du changement ? 🙂
Crédit Photo : Pixabay
Avez-vous des maux de tête ? des maux de ventre ? des douleurs musculaires ou articulaires ?
Avez-vous des troubles du sommeil ? de l’appétit ? de la digestion ?
Avez-vous des sensations d'essoufflement ou d’oppression ? des sueurs inhabituelles ?
Avez-vous une sensibilité et une nervosité accrues ?
Avez-vous des crises de larmes ? d’angoisse ? d’excitation ? de tristesse ?
Avez-vous une sensation de mal-être ?
Avez-vous des problèmes de concentration ? des oublis ? des difficultés à prendre des initiatives ou des décisions ?
Avez-vous noté une augmentation de votre consommation de café ? d’alcool ? de cigarettes ?
Avez-vous noté une augmentation de votre agressivité ? Un repli sur vous ? Une diminution de vos activités sociales ?
Si vous avez un ou plusieurs de ces symptômes, vous êtes peut-être en état de stress chronique (Source : INRS).
Pourquoi est-il important de connaître les symptômes du stress chronique ?
Nous en avons parlé précédemment, le stress est indispensable à votre survie mais le stress chronique est néfaste à votre santé sur le long terme :
Or, comment y remédier si nous n’avons pas conscience d’être en état de stress chronique ?
Connaître les symptômes du stress chronique permet ainsi d’être vigilant à son état à soi, mais également à l’état de ses collègues, de ses collaborateurs, de ses salariés, des membres de son équipe, voire de ses amis ou de sa famille.
Cette veille demande bien sûr du temps et nécessite de se questionner soi et les autres, mais elle est indispensable pour un épanouissement durable.
Car c’est uniquement quand on a détecté un état de stress chronique que l’on peut agir !
D’avoir des décisions difficiles à prendre mais sans savoir lesquelles choisir ?
D’être dans le flou concernant, par exemple, votre avenir professionnel ou bien la direction à prendre par votre entreprise ?
De ne pas savoir quoi faire ? Où aller ? À qui demander de l’aide ?
Avez-vous peur de faire le mauvais choix ? De prendre un chemin qui vous mènera vers l’inconnu ?
Peut-être préférez-vous, pour l’instant, rester dans une situation inconfortable mais que vous connaissez bien ? C’est plus rassurant, non ?
Cependant … ce n’est pas la situation idéale, n’est-ce pas ? Elle vous frustre, elle vous stresse, vous n’êtes pas épanoui, vous vous dites que vous manquez quelque chose.
Vous souhaiteriez ne plus avoir à vous poser toutes ces questions, avoir une vision plus claire et globale, afin de pouvoir prendre vos décisions en âme et conscience et vous sentir enfin libéré !
Vous n’avez qu’une envie : sortir du brouillard et sentir à nouveau les caresses des rayons du soleil sur votre visage !
Le Coaching Professionnel peut vous aider.
Ma mission est de vous offrir un espace d’accueil humain, sans jugement et bienveillant, afin que vous puissiez prendre du recul, accueillir vos émotions, explorer vos valeurs et vos besoins, mener une introspection, et vous reconnecter à vous même. Le tout afin de mettre de la clarté dans votre vision, d’explorer ensemble toutes les options qui s’offrent à vous, de disperser enfin ce brouillard dans lequel vous êtes plongé, afin que vous puissiez prendre vos décisions en âme et conscience.
Cela vous parle ?
Alors contactez-moi : je vous offre la première séance, d’une durée d’1h30, afin que vous puissiez goûter au coaching professionnel !
Sans engagement bien entendu : ce n’est qu’à l’issue de cette première séance offerte que vous déciderez ou non, de continuer à travailler avec moi.
La Pierre-Saint-Martin
Voici l’une des premières leçons que j’ai retenues en faisant de la randonnée en haute montagne.
Elle m’est revenue la semaine dernière, lors de mes vacances au Pays Basque, lorsque mon père m’a dit apprécier que je marche devant car lui avait toujours tendance à partir trop vite, et donc à se fatiguer in fine.
La montagne ne pardonne pas, surtout quand on part pour des randonnées de huit heures, avec des dénivelés cumulés positifs dépassant les 1000 mètres. Il faut être bien équipé, avoir de bonnes chaussures car il est facile de se tordre une cheville, avoir toujours des vêtements chauds dans le sac (Le 15 août au matin, il faisait 6° C), prévoir la crème solaire, de quoi manger, de l’eau en quantité suffisante pour être sûr de ne pas en manquer.
Il faut également bien se préparer, repérer le parcours que l’on veut faire, se renseigner s’il y a une signalétique à suivre, prévoir des cartes et les consulter régulièrement pour ne pas se perdre, se renseigner sur la météo car un brouillard ou un orage peuvent se révéler désastreux, toujours avoir des couvertures de survie car le moindre incident peut vous obliger à passer la nuit dehors.
Et surtout, il faut savoir gérer son rythme.
En montagne, on ne peut pas simplement s’arrêter quand on est épuisé : dans tous les cas, il faudra redescendre, et parfois la descente est plus difficile que la montée. Il est si facile, par manque de lucidité ou par fatigue, de trébucher, de glisser, de tomber sur des rochers, à flanc de colline, en redescendant d’un sommet.
Et la moindre blessure peut s’avérer très problématique, voire dangereuse. Des difficultés pour marcher ? Cela va être compliqué de continuer à descendre dans la rocaille ! Que quelqu’un vous porte peut s’avérer tout aussi dangereux. Appeler les secours ? Encore faut-il avoir du réseau, ce qui n’est pas toujours évident.
En conclusion, la première règle en montagne : Trouver son rythme de croisière, puis descendre d’un ou deux crans, afin de s’assurer de ne jamais s’épuiser et de conserver des forces jusqu’à la toute fin de la randonnée.
…
Tout cela ne vous rappelle pas l’entreprenariat ?
Être bien équipé : avoir les compétences nécessaires
Être bien préparé : bien planifier ses actions, avoir une stratégie et des plans de secours
Savoir gérer son rythme : travailler pour atteindre ses objectifs tout en s’accordant des temps de pauses et de repos afin de pouvoir maintenir son effort dans le temps et d’éviter tout burn-out
Et une dernière chose : à chaque fois qu'il est possible, pensez à profiter du paysage !
Crédit Photo : Pixabay
Pfff, je n’ai vraiment pas envie d’aller courir aujourd’hui … Je suis fatigué, j’ai la flemme, il fait trop chaud, le canapé est confortable … 😪
Vous vous reconnaissez dans cette phrase ?
Cela vous parle, ces moments où vous n’avez vraiment pas la motivation de faire quelque chose ?
Quand vous n’avez pas envie d’aller faire le tour des deux ponts sur les quais de Bordeaux ? de méditer ? de faire le ménage ? d’aller faire une course que vous repoussez depuis des semaines ? de trier vos emails dans votre boîte pro ? de faire votre compta du mois ? 🤔
Oui ?
Parfait, car j’ai une petite astuce pour vous, provenant du monde du sport.
La règle des 5 minutes ! 😀
Mais qu’est-ce donc que cela ?
Hé bien, pour vous expliquer cette règle, je vais prendre mon cas : souvent, quand je repousse quelque chose c’est que j’ai l’impression de ne pas avoir assez d’énergie et de temps pour faire cette tâche qui me paraît longue et fastidieuse : “Faire le tour des deux ponts ? Pfff, entre mettre ma tenue de sport, y aller, courir, revenir, prendre ma douche … j’en ai au moins pour une heure ! …” 😑
Mon cerveau, appréciant l’économie d’énergie, s’empresse évidemment d’aller dans mon sens, sinon ça ne serait pas drôle.
C’est à ce moment que j’applique mon astuce : “Bon allez, juste 5 minutes …”
Parce que, on est d’accord, 5 minutes, on peut se le permettre, non ?
Et donc me voilà sur les quais, à trottiner avec ma paire de baskets aux pieds, et cinq minutes s’écoulent …
Puis dix
Puis quinze
Puis vingt
Maintenant que je suis lancé, ça serait dommage de m’arrêter, non ?
Et hop ! Un tour des deux ponts dans la poche, alors que je n’avais vraiment pas envie d’aller courir ce soir-là ! 😀
L’astuce ici est la suivante : ce n’est pas la tâche à effectuer qui me pose problème, c’est de me lancer dans cette tâche qui me bloque. Or, une fois que je suis lancé, ça déroule sans problème ! Donc il s'agit de tromper son cerveau en lui faisant croire qu'on se lance dans une tâche qui demande un minimum d'efforts ("5 minutes je te dis !"). 😵
Et comme vous l’avez compris, cela ne s’applique pas qu’au sport mais bien à n’importe quelle tâche, qu’elle soit pro ou perso !
Allez ! Je vous encourage à tester la règle des 5 minutes et vous me direz ce que vous en pensez ! 😁
Photo : démonstration d’une roulade en armure par moi-même
Parmi les leçons que m’ont enseignées les arts martiaux, celle-ci est tout à la fois l’une des plus intéressante et l’une des moins innée : apprendre à tomber !
Attends une seconde ? Je suis là pour apprendre à me battre, à me défendre, donc l’objectif suprême serait de toujours être victorieux et de ne jamais échouer, non ?
Oui mais … non. Car dans ta pratique des arts martiaux, et dans la vie en général, forcément il y a des moments où tu chuteras, où tu tomberas, où tu échoueras. Et encore, et encore et encore ! Seuls ceux qui ne montent pas sur le tatami ne chutent jamais.
Ah, je vois où tu veux en venir ! On en arrive à la leçon bien connue : ce qui compte ce n’est pas de tomber mais de se relever, c’est ça ?
Alors, tu chauffes mais il manque un gros morceau de la leçon … car se relever c’est bien, mais cela peut se révéler compliqué si tu n’as pas accepté la chute.
Quoi ? Qu’est-ce que tu veux dire par là ?
Hé bien, vois-tu, lorsqu’ils sont sur le point de se faire projeter au sol, la plupart des débutants se crispent, se tendent. Et c’est tout à fait naturel ! C’est l’effet de surprise, la peur de se retrouver face contre terre sur le tatami, la peur de l’impact, la peur de se faire mal : tout les pousse à résister à la chute ! Mais, paradoxalement, c’est la réaction la plus dangereuse pour eux : c’est lorsque l’on résiste que les chocs sont les plus violents, que les épaules lâchent, que les articulations cèdent …
Ah, Je vois. Tu avais parlé de quelque chose du genre dans un de tes posts précédents : “Quand ton adversaire est mou sois dur, et quand il est dur sois mou”, c’est ça ?
C’est exactement ça ! En acceptant la chute, en accompagnant le mouvement généré par l’adversaire, ou l’adversité dans un sens plus large, on y ajoute de la souplesse, de la rondeur, on roule, on atténue l’impact, pour mieux atterrir sans se faire mal. Et les pratiquants les plus entraînés parviennent à se relever dans le même mouvement !
Wow, sympa ! … Mais ça à l’air compliqué, non ? Comme tu l’as dis toi-même, ce n’est pas du tout naturel comme réaction !
Hé bien, pour reprendre un dicton que j’aime beaucoup : “C’est simple, mais ce n’est pas facile”. Il faut s’entraîner à chuter, encore et encore, travailler à la fois son physique et son mental, afin d'augmenter sa confiance en soi et de gagner en résilience.
Cool ! Cela doit être très utile dans ta pratique des Arts Martiaux !
Oui, et c’est aussi très utile en dehors des tatamis, dans la vie de tous les jours, que ce soit pour le pro ou le perso 😉
🎤 Et vous ? Avez-vous appris à chuter pour mieux vous relever ? 🎤
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“Le stress n’est pas une simple réaction mais le résultat de plusieurs évaluations”, voilà ce que j’écrivais dans mon post précédent.
Mais … existe-t-il des méthodes pour agir sur ces "évaluations" ?
Hé bien oui, et une de ces méthodes est la pratique de la Pleine Conscience !
Je peux vous en parler car je pratique la Pleine Conscience depuis un certain nombre d’années, et cela m’a énormément aidé à diminuer mes ruminations, notamment nocturnes. Vous savez, ces pensées qui surgissent sans cesse, votre cerveau qui semble tourner en boucle, tout le temps, à regretter des choses passées et à s'inquiéter des choses à venir … La plupart du temps pour rien !
Cette pratique me permet également de noter beaucoup plus rapidement les émotions qui s’agitent en moi.
Tiens, pourquoi suis-je en colère ? Me serais-je levé du pied gauche ce matin ? D’où cela vient ?
Ah, il semblerait que cette situation me rend triste. Pour quelle raison ?
Prendre conscience de ses émotions suffit déjà à réduire leur intensité, et cela nous permet également d’écouter ce qu’elles ont à nous dire … Car chaque émotion exprime un besoin particulier, le saviez-vous ?
Plus globalement, la Pleine Conscience permet de mieux comprendre nos processus internes.
D’après la chercheuse Ulla Franken, “les effets bénéfiques de la Pleine Conscience sont liés à une capacité accrue à faire face aux déclencheurs de stress. Les participants qui ont appris la Pleine Conscience développent une compétence qui s’apparente à un système de détection précoce. Par exemple, ils sont plus à l’écoute de leurs signaux physiques et des messages qu’ils perçoivent et ainsi, plus à même de repérer leurs réactions au stress et leurs limites individuelles.
Ils se rendent comptent plus facilement qu’une situation peut devenir source de stress et apprennent à prendre conscience de leurs schémas d’appréhension et d’évaluation du stress profondément ancrés et qui s’exécutent de manière automatique. En fin de compte, c’est cette conscience accrue de l’ensemble des aspects d’une situation de stress, ainsi que la capacité à noter les perceptions qui émergent, sans devoir pour autant passer à l’action pour les modifier, qui ont un effet bénéfique conséquent.
La Pleine Conscience s’avère être un outil efficace pour rompre les schémas dysfonctionnels « déclencheur-réaction », qui jusqu’à présent étaient automatiques. Elle nous aide également à choisir d’agir en conscience à l’instant présent. Grâce à cette vision élargie, les gens sont moins prisonniers de leurs réactions et se retrouvent ainsi avec de meilleures possibilités pour faire face aux situations difficiles.”
Alors ?
Cela ne vous donne pas envie de vous essayer à la Pleine Conscience ? 😉
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Dans mon précédent billet de blog, nous avons vu que le stress est indispensable à la survie, déterminé la différence entre stress aigu et stress chronique et expliqué que le stress est une réponse à une situation perçue comme exigeante, menaçante ou perturbante.
Attendez, attendez ! C’est quoi cette histoire de perception ? Si je suis stressé, c’est que quelque chose à déclencher mon stress, et que mon corps a alors automatiquement libéré des hormones dans mon système, non ?
Alors, c’est un peu plus compliqué que ça …
D’après Ulla Franken, chercheuse à l’université allemande de Duisburg-Essen, le stress n’est pas une simple réaction à un stimulus externe : “Aucun stimulus ne constitue en soi-même un déclencheur de stress. C’est la façon dont quelqu’un le perçoit qui va déterminer s’il constitue un facteur de stress ou non.”
Selon la théorie du stress de Lazarus, le stimulus (c’est-à-dire la source potentielle de stress), deux évaluations quasi-simultanées nous font considérer une situation comme stressante ou non : l’évaluation primaire durant laquelle est déterminée si la situation représente un défi ou une menace, et l’évaluation secondaire durant laquelle l’individu détermine s’il a les ressources pour faire face à cette situation.
Le résultat de ces évaluations, et la réponse qui en découle (Boule au ventre, colère, peur, etc.), va varier d’un individu à l’autre, ce qui fait du stress une expérience très personnelle. Ce qui vous stresse est probablement bien différent de ce qui stresse votre voisin !
Bon, très bien, c’est bien beau tout ça, mais … qu’est-ce que ça change pour moi de savoir que je stresse beaucoup plus facilement que ma collègue de bureau ?
Hé bien ça change tout !
Si le stress n’est pas une simple réaction mais le résultat de plusieurs évaluations, cela signifie qu’il est possible d’agir sur ces évaluations !
À suivre !
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Attendez, attendez ! Laissez-moi vous expliquer avant que vous ne sortiez les torches et les fourches !
J’ai été tout aussi surpris que vous lorsque Francois BESSON, MBA nous a fait cette déclaration, durant le programme MBSR (Réduction du Stress Basée sur la Pleine Conscience) que j'ai suivi.
En effet, le stress n’est-il pas foncièrement mauvais ?
Mais au fait, c’est quoi le stress ?
En voici une définition simple : le stress est un mécanisme naturel, une réponse physique et émotionnelle de l'organisme face à une situation perçue comme exigeante, menaçante ou perturbante. Des hormones, telles que l'adrénaline et le cortisol, sont alors libérées dans le corps, et provoquent une série de changements physiques, comme l'accélération du rythme cardiaque, l'augmentation de la pression artérielle et la préparation des muscles à une action rapide.
Les capacités de l’organisme sont ainsi complètement mobilisées afin d’offrir une réponse à la menace perçue, que ce soit par la fuite ou le combat. N’avez vous jamais senti ce pic de concentration et de motivation lorsqu’une deadline pour rendre un dossier approche ? Ne vous êtes-vous jamais senti étrangement focalisé et hypervigilant lorsque vous conduisez alors que les conditions météorologiques sont mauvaises ?
Nous avons là des exemples de stress aigu : une réponse à court terme à une “menace” immédiate, qui permet de s'adapter aux défis et aux pressions de l'environnement. Ce stress est généralement temporaire et disparaît une fois la situation résolue.
Mais si le stress est un atout, indispensable à notre survie, à partir de quel moment ça coince ?
Le problème commence quand le stress devient prolongé et constant, à cause de situations considérées comme des menaces qui persistent dans le temps : on parle alors de stress chronique.
Pour le Centre d'Études sur le Stress Humain (CESH), la sécrétion à répétition d’hormones du stress peut avoir des effets néfastes sur la santé physique et mentale à long terme :
“Plusieurs chercheurs pensent que notre système de réponse au stress n’est pas fait pour être activé constamment. À la longue, il peut même mener à l’épuisement de l’organisme. En effet, le stress chronique entraîne des maladies cardiaques, de la pression artérielle élevée, des taux de cholestérol élevés, du diabète de type II et de la dépression.”
Mais alors, que faire en cas de stress chronique ?
Hé bien, une des pistes envisageables se trouve dans la définition même du stress : une réponse à une situation PERÇUE comme exigeante, menaçante ou perturbante.
Je reviendrai bientôt vers vous sur cette notion de perception !
Photo prise par Marvin Subercaze lors des Estivales du Pompon, organisées par Théo Robache et dédiées à l’audace, l’optimisme, le faire ensemble et l’écologie
Nous vivons dans une société en plein bouleversement, à tous les niveaux : écologique, économique, sociétale …
Le monde change, très rapidement, de plus en plus vite, pour le meilleur et pour le pire, et nous devons nous aussi changer pour faire face chaque jour à de nouveaux défis ✊
Subissez-vous un changement non souhaité ?
Connaissez-vous une période de transition compliquée ?
Vous retrouvez-vous bloqué par des problématiques professionnelles ?
Avez-vous des décisions difficiles à prendre ?
Etes-vous plongé dans le brouillard en ce qui concerne votre avenir professionnel ?
Subissez-vous le stress, la pression, sans solution pour vous en sortir ?
Souhaitez-vous changer mais sans savoir quel chemin prendre ni comment faire le premier pas ?
Alors laissez-moi vous accueillir dans mon espace bienveillant et sans jugement ✔
Laissez-moi vous questionner sur votre vision pour y apporter de la clarté ✔
Laissez-moi vous aider à imaginer les futurs auxquels vous aspirez
Laissez-moi vous accompagner dans la formulation d'un objectif concret et inscrit dans le temps ✔
Laissez-moi vous offrir mon énergie, mon enthousiasme ✔
Laissez-moi vous aider à explorer vos croyances, vos peurs, vos besoins, vos freins, vos ressources ✔
Laissez-moi vous faire profiter de mon calme et de ma sérénité ✔
Laissez-moi vous accompagner dans la mise place des actions destinées à atteindre votre objectif, petit pas après petit pas ✔
Laissez-moi vous aider à reprendre le contrôle de votre vie en mettant en place les solutions que vous aurez vous même formulées et expérimentées ✔
Laissez-moi être votre plus grand supporter dans votre quête d’un épanouissement complet et durable ✔
Je ne possède ni recette miracle, ni solution toute prête.
Je mets à votre disposition mes qualités humaines, enrichies par ma pratique des arts martiaux et de la Pleine Conscience, et surtout un processus d’accompagnement éprouvé et des outils puissants et variés acquis auprès des professionnels passionnés de L'Atelier des Coachs : Pascale MACHET, Cecile JOLY, Marianne NAÏBERT, Claire VERNEREY, Claire CHARTRELLE, Amandine BOURREL-BISE, Carine SAN JUAN, Laurent RIZO et bien d’autres 😉
Vous seul avez les clés ! ✊
Je suis seulement là pour vous aider à les retrouver
Ou bien à les inventer
Je suis Thomas Gaston
Je suis Coach Professionnel
⭐ Osez le premier pas, oser expérimenter, oser goûter au coaching en me demandant un entretien gratuit : je serai ravi de me déplacer pour vous rencontrer et accueillir vos problématiques et vos besoins du moment ⭐
Il était une fois un commercial extrêmement agressif.
Ce commercial était très doué mais connaissait des accès de colère aussi intense que l’éruption d’un volcan.
Comme vous pouvez l’imaginer, les échanges téléphoniques avec ses collègues étaient compliqués et se transformaient souvent en joute verbale où la colère répondait à la colère et dont la conclusion était souvent un raccrochage au nez brutal … quand l’interlocuteur acceptait de prendre l’appel téléphonique ! 💢
Un jour, un chargé de production réalisa deux choses :
📍 Le commercial avait souvent une bonne raison lorsqu’il se mettait en colère. S’il n’y mettait absolument pas la forme, il avait la plupart du temps une demande légitime.
📍 La colère de ce commercial cachait en fait de l’inquiétude, de la peur : il avait besoin d'être rassuré. Le chargé de production venait de découvrir intuitivement un concept sur lequel il mettra un nom que bien des années plus tard, lors de sa formation à L'Atelier des Coachs : les émotions “racket” (On en reparlera, promis !)
Que faire alors désormais pour répondre à la colère de ce commercial ?
Le chargé de production décida alors d’utiliser un concept des arts martiaux : “Quand ton adversaire est mou sois dur, et quand il est dur sois mou” ! 🤼♂️
Dans beaucoup de pratiques martiales, il est conseillé de ne pas s'opposer directement à la force mais plutôt de la dévier et d'utiliser la puissance de son adversaire contre lui même. L'absence d'opposition peut surprendre un adversaire et provoquer un déséquilibre exploitable dans le cadre d'une contre-attaque.
Oublions la notion de contre-attaque dans notre cas et revenons à la réponse imaginée par notre chargé de production : lorsque le commercial l’appelait, furieux, le chargé de production acceptait pleinement et sereinement cette colère (Il avait pris conscience qu’elle n’était pas dirigée contre lui et qu’elle exprimait de la peur), répondait calmement, et demandait aussitôt au commercial ce dont il avait besoin. Comme les demandes du commercial étaient la plupart du temps légitimes, le chargé de production formulait et discutait d’une solution avec le commercial jusqu’à ce que ce dernier soit satisfait. 📞
Le résultat ? La colère disparaissait aussitôt, les problèmes étaient réglés rapidement, le commercial était satisfait, les clients étaient contents, et le chargé de production aussi ! 🎉
Vous l’aurez compris, ce jeune chargé de production c’était moi, et je venais d'appliquer un concept que j'avais appris en faisant de la lutte dans un contexte professionnel ! 💪
Rappelez-vous de la mentalité de la ceinture blanche : vous pouvez apprendre de n’importe qui, n’importe quand, n’importe où ! ☝
🎤 Et vous ? Qu’avez-vous appris dans vos pratiques extra professionnelles, vos hobbies, vos passions, qui vous a aidé dans le milieu professionnel ? 🎤
Crédit Photo : Michael Burrows (Pexels)
Dans mes deux précédents posts, je vous ai fourni un semblant de guide pour faire vos premiers pas dans la méditation et je vous ai parlé des incroyables bienfaits de cette pratique.
Mais j’entends déjà votre objection : “Je n’ai absolument pas le temps pour méditer !”
Hé oui ! Actuellement c’est le rush au boulot, il faut reprendre les dossiers de Jean-Marc qui est en vacances au Seychelles (Et qui nous envoie ses photos de plages blanches et d’eaux turquoises, fichu Jean-Marc ! 😤), il faut préparer cette présentation pour la semaine prochaine car le client n’attendra pas, il faut également aller chercher les enfants au club de loisir, faire les courses pour la semaine, réparer cette porte qui grince 😵 … Ah mince c’est vrai, il y aussi belle-maman qui vient à la maison ce week-end ! La connaissant, elle voudra certainement aller visiter Saint-Emilion, pour la dixième fois.
Bref, votre emploi du temps est surchargé : où pourriez-vous bien caler 15 minutes de méditation ?
Hé bien, vous voulez connaître le plus grand secret de la méditation ?
Oui ?
Vous pouvez méditer absolument n’importe où, n’importe quand !
Oui, oui, vous avez bien lu : n’importe où, n’importe quand !
Vous voulez des exemples ?
Quand vous êtes dans la file d’attente à la boulangerie
Quand vous prenez le tramway
Quand vous prenez votre déjeuner en terrasse
Quand vous buvez votre café
Quand vous prenez votre douche
Quand vous marchez dans la rue
Etc.
Vous savez, tous ces moments où vous avez l’habitude de sortir votre téléphone pour scroller sur vos réseaux sociaux préférés (Bon d'accord, pas sous la douche ...), hé bien ils sont parfaits pour méditer.
Dans ces moments-là, focalisez votre attention sur l’odeur du pain, la caresse du vent sur votre peau, le relief des pavés sous les semelles de vos chaussures, la chaleur des rayons du soleil sur votre visage, la sensation de l'eau sur votre corps …
Et comme lors d’une méditation assise, dès que votre attention s’éparpille, prenez-en conscience et focalisez là à nouveau sur l’objet de votre méditation. Et encore, et encore, et encore.
Bravo, vous venez de méditer, peut-être deux minutes, peut-être trente secondes, mais cela reste une méditation. Et plus vous mettrez ça en pratique, plus vous le ferez naturellement. 😊
Ah, et un petit conseil de pratiquant à pratiquant : pendant ou après chaque petite session de méditation, prenez-le temps de vous remercier de vous être accordé ce temps pour vous. 😉
Je vous souhaite une bonne journée et de bonnes méditations !
Dans mon précédent post, je vous ai donné quelques petits conseils pour faire vos premiers pas dans le monde de la méditation.
Et là, vous avez forcément une question à me poser : “Thomas, c’est bien beau tout ça, mais pourquoi je devrais prendre du temps pour méditer ? Qu’est-ce que ça va m’apporter de méditer ?” 🤔
Une excellente question ! Et de très nombreuses personnes ont essayé d'y répondre !
Accrochez-vous bien : il y aurait plus de 24 000 articles scientifiques sur la méditation, répertoriés dans des bases de données comme PubMed, Web of Science, et Google Scholar ! 😮
La méditation est pratiquée depuis des millénaires, et il en existe des centaines de formes, aussi bien religieuses que laïques.
L’utilisation médicale de la méditation apparaît aux Etats-Unis dans les années 1970 suite au développement par le professeur Kabat-Zinn du programme MBSR : "Mindfulness Based Stress Reduction" (ou "réduction du stress à partir de la pleine conscience" en français).
Cette méthode MBSR s’est ensuite exportée dans le monde entier, notamment dans le milieu médical. Ainsi l’hôpital Pellegrin à Bordeaux propose des programmes MBSR à ses soignants, ses étudiants et les patients atteints de pathologies chroniques. 👩🔬
Pourquoi ? Car les bienfaits de la méditation ont été prouvés scientifiquement et ils sont nombreux !
En voici quelques-uns :
👉 Réduction du stress
👉 Amélioration de la santé mentale
👉 Amélioration de l'attention et de la concentration
👉 Renforcement de la résilience émotionnelle
👉 Réduction de la douleur et des symptômes de la douleur, en particulier dans le cas de douleurs chroniques
👉 Stimulation des connexions nerveuses et ralentissement du vieillissement du cerveau👉 Amélioration de la santé cardiovasculaire
👉 Renforcement du système immunitaire
Wow ! Rien que ça ? 😀
Si vous souhaitez en apprendre davantage, je vous conseille l’excellent reportage d’Arte : “Les étonnantes vertus de la méditation”
Je suis prêt à parier que vous aurez envie de vous mettre à la méditation après le visionnage de ce reportage ! 😊
La méditation est une pratique mentale qui consiste généralement à s’entraîner à maintenir son attention sur un objet (physique ou non).
Mais du coup ? Comment on pratique la méditation ? Combien de temps ? Combien de fois par semaine ?
Pour moi, la méditation c'est comme le sport, c'est comme aller courir le long des quais de Bordeaux : il faut le faire régulièrement, avoir une routine, parfois se forcer, même quand on n'en a pas envie, même quand on a la flemme, jusqu'à se rendre compte que ça nous fait du bien et que cela devient un plaisir 😊
Pour débuter, je vous propose d'essayer la méditation du souffle.
Avant de commencer, trouvez-vous un espace tranquille où vous ne serez pas déranger, où vous pouvez vous asseoir ou vous allonger.
Prenez la position qui vous soit le plus confortable. La position du lotus c'est bien mais elle demande de l'entraînement : être assis sur une chaise marche tout aussi bien.
Une fois installé, fermez les yeux. Personnellement, j'aime bien commencer par cinq grandes inspirations et cinq grandes expirations afin de m'ancrer là où je suis, aussi bien physiquement que temporellement.
Ensuite, remettez-vous à respirer normalement, sans contrainte, sans effort, et il ne vous reste plus qu'à focaliser votre attention sur votre souffle, ou du moins sur une partie de votre corps où vous ressentez votre souffle. Pour ma part, j'ai choisi mon ventre, qui se gonfle quand j'inspire et qui se vide quand j'expire, tel un nénuphar qui s'ouvre et qui se referme.
Facile, n'est-ce pas ?
Hé bien, si vous débutez, je parie que vous allez tenir environ une à deux secondes avant que votre attention ne se déplace inconsciemment sur votre réunion au boulot de la veille ou sur les courses à faire du lendemain 😁
Et c'est tout à fait normal ! C'est le fonctionnement habituel de votre cerveau ! On en reparlera.
Le grand principe de la méditation est de prendre conscience que votre attention est partie ailleurs et de la focaliser à nouveau sur l'objet de votre méditation, ici votre souffle. Et de le refaire encore, et encore, et encore ...
C'est simple, mais ce n'est pas facile 😉
Ma petite astuce : avoir un carnet à côté de soi, si une idée fuse ou si on se rappelle de quelque chose d'important. Cela permet d'en prendre note par écrit et de pouvoir se concentrer à nouveau sur sa méditation.
Combien de temps méditer ?
Commencez par cinq minutes, en vous mettant un chrono. Testez, essayez diverses positions pour trouver celle qui vous paraît la plus confortable, mettez une discipline en place pour méditer régulièrement.
Puis essayez dix minutes.
Puis essayez quinze minutes.
Bravo, vous pratiquez désormais la méditation ! 🙂
Technique de lutte médiévale
« C’est au moment où nous préférons mourir plutôt que de revivre une erreur, et lorsque nous sommes vraiment engagé dans la recherche d’une meilleure façon de vivre sa vie, que le monde nous ouvre ses bras et nous récompense en nous offrant des possibilités
[...]
Dans mon propre cas c’est simple : je conserve la mentalité d’une ceinture blanche qui peut apprendre de n’importe qui, n’importe où, n’importe quand. Pour ceux d’entre vous qui n’ont jamais pratiqué les arts martiaux, je précise que la mentalité de ceinture blanche est la première chose que l’on comprend, dès le premier cours, lorsqu’on nous remet la ceinture blanche : tout est connaissance, tout doit être appris.
J’essaie de conserver cette mentalité. Lorsque je découvre un élément susceptible de m’être utile, je l’adapte à ma routine et à ma conception des combats. Je le soumets à un processus de tâtonnement. Si ce mouvement passe l’épreuve, j’incorpore cette nouvelle connaissance à mon arsenal.
[...]
ça signifie que l’innovation me garde au-devant de mes concurrents et que mes adversaires doivent s’adapter à moi, et non le contraire. »
📘 Cet extrait provient du livre “Le sens du combat”, de Georges Saint-Pierre considéré comme un des plus grands champions d’arts martiaux mixtes (MMA).
🤸♂️ Suivant cette philosophie de remise en question permanente, Georges Saint-Pierre s’est ainsi mis à la gymnastique pour devenir un meilleur combattant dans l’octogone, et son seul regret est de ne pas avoir commencé plus tôt : « J’avais 28 ans et j’aurais dû m’y mettre dès que j’ai commencé à marcher. Malheureusement, quand j’étais jeune, les gens pensaient souvent que c’était plus un sport pour les filles. C’est dommage parce que c’est un sport très important, très complet. Il t’apprend l’équilibre, la flexibilité, l’explosivité. »
🥋 Humilité et ouverture d’esprit pour en apprendre davantage et innover un peu plus tous les jours : quel état d’esprit incroyable ! Et qui peut s’appliquer dans tous les domaines !
🎤Et vous alors ? Avez-vous adopté ou allez-vous adopter la mentalité de la ceinture blanche ? 🙂
Randonnée dans le Vercors
Ce n’est pas moi qui le dit, c’est l’enquête “Coaching professionnel, supervision” de l’OPIIEC, réalisée en Novembre 2022.
👉 Le rapport précise : “Le terme de coach, très à la mode, est utilisé pour parler de métiers très différents (coach de vie, coach sportif, coach professionnel). Ces usages multiples, relevant parfois de la sphère privée, nuisent à la lisibilité et crédibilité de la profession de coach professionnel.”
D’ailleurs, quand j’en parle autour de moi, la première question que l’on me pose est souvent : “Mais tu es coach en quoi ?”
J’aime souvent répondre que je suis un “Accompagnateur au Changement”.
Mais alors c’est quoi le Coaching Professionnel ?
👉 Voici la définition d’EMCC France (Conseil International du coaching, du mentorat et de la supervision) : “Le coach est un professionnel de l’accompagnement qui a suivi une formation spécifique au coaching, formation qui respecte un référentiel de compétences précis, défini en collaboration avec les fédérations professionnelles. Le coach respecte le Code de Déontologie de la fédération professionnelle à laquelle il est rattaché. Son rôle est d’aider le coaché, avec des processus d’accompagnement adaptés, à bâtir ses propres solutions. Contrairement au consultant, il n’est pas d’abord là pour apporter du contenu et il ne connaît pas forcément les aspects techniques du métier du coaché. Il est là pour mettre en œuvre des processus qui aident le coaché à dépasser ses obstacles, croître et gagner en efficacité.”
Le postulat de départ du Coaching Professionnel est que vous avez les solutions en vous !
Il n’existe pas de solution miracle : chaque individu est unique, riche, complexe.
Pour reprendre l’image de la randonnée en montagne que j’aime beaucoup, le Coach Professionnel n’est pas un guide mais une personne qui marche à côté de vous, vous questionne sur le sommet que vous visez et vous interroge sur les différents chemins possibles pour l’atteindre, que ce soit pour en apprendre davantage sur la beauté des paysages que vous rencontrerez que sur les difficultés à prévoir.
Le Coach est un non-sachant : il ne connaît ni votre vie personnelle, ni votre vie professionnelle, ni vos capacités, ni vos valeurs, ni vos aspirations. Pour cette raison le Coach est curieux, ne présume de rien, et pose beaucoup de questions : des questions auxquelles vous savez répondre, d’autres auxquelles vous ne saurez pas répondre, d’autres encore que vous ne vous êtes jamais posés et parfois certaines questions que vous n’avez pas envie de vous poser.
🧘♂️Le Coaching Professionnel est ainsi un équilibre subtil entre bienveillance et non-jugement d’un côté, et confrontation et encouragement à l’introspection de l’autre.
Quel sujet passionnant !
Ce sujet m'intéressant particulièrement, je vous partage quelques morceaux choisis d'un article du Sud-Ouest datée du 20 juin 2024 et traitant des impacts du dérèglement climatique :
👉 « Le rapport annuel des experts du Haut conseil pour le climat prend acte de la baisse notable des émissions de gaz à effet de serre en France, en 2023. Mais il indique que le pays n’est pas prêt à faire face aux impacts du dérèglement climatique »
👉 « Les systèmes de santé européens ne sont actuellement pas en capacité de faire face à la survenue simultanée d’épidémies de maladies vectorielles et de maladies liées au stress thermique »
👉 « Les efforts d’adaptation restent en décalage avec les besoins alors que les aléas climatiques s’aggravent »
👉 « Les experts relèvent que ni le plan national d’adaptation au changement climatique, ni la programmation pluriannuelle de l’énergie, ni la stratégie nationale bas carbone n’ont été actualisés alors que la loi le prescrit. Ils sont censés relier les deux piliers de la politique climatique : d’un côté l’adaptation à un réchauffement pour partie inévitable, de l’autre la réduction des émissions de gaz à effet de serre. »
👉 « L’empreinte carbone des Français - les gaz à effet de serre émis par leurs modes de vie - est, en moyenne, de 9,2 tonnes par personne et par an. On convient qu’il faudrait qu’elle ne dépasse pas 2 tonnes pour que le pays prenne sa part à la stabilisation du réchauffement à 1,5 °C. Un gouffre. »
💡 Je pense que la transition écologique et l'adaptation au dérèglement climatique sont parmi les plus grands défis du 21e siècle. Ils nous poussent à remettre en cause notre société actuelle à tous les échelons, et suscitent en contrepartie une résistance aux changements très importante...
✊ Est-ce que les Coachs Professionnels ont un rôle à jouer dans l'accompagnement à la transition écologique ? J'en suis persuadé ! Que ce soit en accompagnant les individus, les groupes, les entreprises ou les organisations, en étant tout à la fois bienveillant et confrontant.
🎤Et vous ? Quelles sont les actions que vous menez au quotidien pour réduire vos émissions de gaz à effet de serre ? Quelles actions souhaiteriez vous mettre en place, et quels sont les freins vous empêchant de le faire ? 🎤
Ma Carte de Visite !
Mes cartes de visite sont arrivées !
Créées gratuitement sur Canva (Si vous ne connaissez pas, c'est un outil en ligne très pratique permettant de créer tout un tas de choses dont des cartes de visites, des CV, des logos, des flyers, etc.), je les ai voulu dans un style simple et épuré, et aux couleurs de mon entreprise, tandis que le symbolisme affiché exprime la méditation et la sérénité, ainsi que le voyage initiatique et la montage à gravir pour atteindre ses objectifs 🙂
Mais si j'écris cette publication ce n'est pas uniquement pour vous montrer mes cartes de visite, mais également pour vous parler de l'entreprise qui les a imprimé : l'Imprimerie À Réaction, basée à Eysines !
Recommandée via le bouche à oreille il y a de cela quelques années, et ayant à cœur de faire travailler une entreprise locale, mon association d'arts martiaux a déjà fait appel à eux à plusieurs reprises, que ce soit pour des cartes de visite ou des affiches, et nous avons toujours été très satisfaits par leur professionnalisme et leur rapidité. Et pour mes cartes de visites professionnelles, c'est également un sans-faute : rapide et efficace !
Mais ce n'est pas ce qui m'a le plus impressionné chez l'Imprimerie à Réaction. Outre le fait qu'ils proposent pleins d'autres services (Flyers, brochures, signalétiques, Roll up, drapeaux, enseignes, autocollants, goodies, carnet de notes, etc.), c'est le nombre d'options à notre disposition pour créer la carte de visite de nos rêves.
Vous êtes plutôt format standard, carré, américain ou alors personnalisé selon vos goûts ? Niveau papier, vous souhaitez du recyclé ou du haut de gamme ? Et au niveau des finitions, vous prendrez bien un petit pelliculage ? Ou alors un vernis 3D pour avoir des éléments en relief sur votre carte ? Ou encore une dorure numérique pour y mettre une touche de luxe ?
Bref, vous l'aurez compris : vous avez de quoi vous faire plaisir !
N'hésitez pas à aller visiter leur site internet ! 😉
Paysages de la Lozère enneigée
Il y a peu, j'ai été invité pour une initiation à la spéléologie dans la Drôme. Entre amis nous partons donc en train puis continuons en voiture, et alors que nous traversons les magnifiques paysages de la Lozère enneigée, la conductrice nous raconte ses déboires à son boulot.
Nous voyons notre amie s'animer, s'énerver, revivre la situation comme si elle y était. Nous écoutons avec bienveillance et empathie, essayons d'apporter confort et conseil quand ils sont demandés, mais nous la voyons ressasser inexorablement ses souvenirs désagréables et perdre de vue les cimes enneigées ainsi que l'aventure spéléologique qui s'offre à nous.
Je lui propose alors de lui raconter une histoire, une histoire que j'aime beaucoup : l'histoire des deux moines bouddhistes, de la jeune femme et de la rivière.
Voici, à peu près, comment je l'ai raconté :
"Deux moines bouddhistes, l'un novice et l'autre âgé, marchent le long d'une rivière pour rejoindre leur temple.
Alors qu'ils arrivent à un gué, ils croisent une jeune femme portant une très belle tenue, visiblement pour un mariage, et qui est bien embêtée : elle a peur de ruiner ses beaux vêtements en traversant le gué à pieds, et demande donc aux deux moines s'ils peuvent l'aider à traverser.
Le novice refuse tout net. Voyons ! Il est interdit aux moines de toucher une femme ! Cela serait indécent !
Mais à la grande stupéfaction du novice, le vieux moine accepte aimablement et porte sur son dos la jeune femme de l'autre côté de la rivière.
La jeune femme les remercie chaleureusement et les deux moines reprennent leur route. Le vieux moine marche tranquillement, comme si rien ne s'était passé, alors que le novice fulmine, les dents serrés.
Au bout d'un moment, le novice finit par exploser et demande des explications au vieux moine sur ses actions. Le vieux moine, d'abord un peu surpris, finit par lui sourire doucement et lui répond :
- Mon jeune ami, j'ai déposé cette jeune femme au bord de la rivière, il y a plusieurs heures de cela. Pourquoi la portes-tu encore sur tes épaules ?"
🎤 Et vous ? Que portez-vous encore sur vos épaules et que vous auriez pu laisser au bord de la rivière ? 😉 🎤
Emprise d'Armes au château de Foix.
Crédit photo : Les Lions du Kent
Jusqu’il y a peu, mon plan d’action était clair : suivre ma formation de Coach Professionnel à L'Atelier des Coachs, rédiger les dossiers demandés, préparer les oraux, en parallèle faire toute la partie administrative de la création de mon entreprise, et enfin passer ma certification cet été avec pour objectif de lancer mon activité dans la foulée.
Tout était cadré, planifié, mesuré … Bref, parfait pour un profil “Expert” dans mon genre !
Et là, patatra ! Le résultat de mon premier oral de certification n’est pas bon. À l’écoute du débriefing, la faille dans mon approche est pourtant évidente. Comment ai-je pu manquer ça ? Est-ce mon côté trop “scolaire” qui m'a joué des tours ? Me serais-je mis des œillères ?
Ce premier échec depuis le début de ma reconversion professionnelle ouvre une brèche à la peur : ai-je vraiment compris ce qu’était le coaching ? Et si je m’étais fourvoyé dans mes coachings d’application, comment savoir ? Comment faire pour rattraper ça au niveau de ma certification ? … Et si je n’obtiens pas la certification RNCP, quel est mon plan ?
C’est à ce moment que j’ai décidé de prendre du temps pour moi, de méditer et de prendre du recul sur la situation, afin de répondre aux besoins exprimés par ma peur : être rassuré, anticiper et se préparer.
Concernant le résultat de l’oral, cet échec, comme tous les échecs, est un apprentissage : il a certainement ébranlé quelques certitudes mal fondées, m’a poussé à remettre en question ma vision du coaching et à me remettre en question moi-même, et m’a rappelé les vertus de l’humilité.
La prise de recul, elle, m’a permis de réfléchir à ce qui est important pour moi, à mes valeurs, à la mission que je me donne, à la raison d’être de l’activité que je souhaite lancer : la certification RNCP n’est pas un but mais un moyen, un moyen important réclamé par mon côté “Expert” en quête de légitimité, mais un moyen tout de même. Ce n’est pas l’essentiel.
Et c’est grâce à ses réflexions que mon plan d’action a évolué : avec ou sans certification RNCP, je lancerai mon activité. Évidemment la certification RNCP serait un plus indéniable mais elle n’est plus, pour moi, une condition sine qua non pour démarrer.
Et hier matin, surprise ! En me réveillant j’ai découvert que je m’autorisais désormais à lancer mon activité, dès maintenant, et que j’étais complètement serein avec cette décision, y compris mon côté “Expert” 🙂
🎤 Et vous ? Avez-vous des expériences à partager sur vos lancements d’activités, vos plans d’actions, vos échecs instructifs ou vos crises de légitimité ? 😉 🎤