Les Arts du Changement
Les Arts du Changement
Libérez-vous, vous et vos équipes, du stress et de l’anxiété, apprenez à comprendre et à entraîner votre esprit, retrouvez la sérénité et atteignez de nouveaux sommets !
Thomas Gaston 🌄 Coaching Professionnel & Pleine Conscience
Le Blog - Stress et Anxiété
“Vous avez des astuces pour ne pas sombrer dans l'isolement ? Ou c'est juste le prix à payer pour l'indépendance ?”
Voilà les mots de Lucas Bouffort dans sa publication linkedin datant du début du mois : il y partageait sa propre expérience de solopreneur, mélangeant doutes et solitude, à l’opposé de l’image fantasmée de l’entrepreneur invincible !
Et c’est un sentiment partagé par de nombreux entrepreneurs et dirigeants. En effet, selon une étude de Harmonie Mutuelle 2024 :
👉 72 % des fondateurs d'entreprise qualifient leur état physique et mental de "mauvais”
👉 77 % des entrepreneurs se disent physiquement fatigués
❗ Pire, l’étude estime que 38% des entrepreneurs interrogés présentent une probabilité modérée ou élevée de faire un burnout !
…
Comment expliquer cela ?
Une des pistes pointée du doigt par l’étude est la culture entrepreneuriale, qui valorise la résilience et la surcharge de travail comme des éléments indispensables de la réussite.
Bref, en poussant un peu la caricature :
❗ Le fondateur d’entreprise se doit de réussir seul
❗ Il doit être prêt à tout sacrifier et à travailler jour et nuit, sans jamais défaillier
❗ Se faire accompagner c’est pour les “faibles”
…
Bon, et si on disait enfin “Stop” à ces croyances fantasmées d’un autre âge ?
✔️ Entrepreneurs, dirigeants, vous avez le DROIT d’être soutenus et aidés ! Personne ne vous demande d’être invincible et de maîtriser tous les métiers (Marketing, Prospection, Commerce, Ventes, Communication … et j’en passe !)
Vous ne me croyez pas ?
🥇 Alors pourquoi les plus grands athlètes se font accompagner ? Tous, afin de pouvoir donner le meilleur d’eux-même, se font accompagner par des psys, des préparateurs mentaux, des thérapeutes, etc. !
Pas encore convaincus ? Voici quelques pistes à explorer
👉 Avoir un ou plusieurs "alliés" : un conjoint, des amis, d'autres entrepreneurs. Des personnes que vous voyez régulièrement et avec qui vous pouvez partager vos doutes, vos avancées, vos idées, vos peurs. Le critère ultime ? Des personnes qui vous écoutent, et que vous écoutez en retour
👉 Entrer dans un réseau professionnel. Il y en a des dizaines, vous en trouverez forcément un qui vous convient. En plus de réseauter, trouver des synergies, et faire du business, cela vous permettra de partager votre expérience avec d’autres dirigeants
👉 Vous faire accompagner ! Psychologues, coach professionnel, formateurs, consultants, etc. Vous trouverez forcément un professionnel qui répondra à vos besoins du moment.
Alors ? Prêt(e)s à vous lancer ?
Photo de cottonbro studio
Une étude menée par Harmonie Mutuelle et publiée le 28 octobre 2024 sonne l’alarme sur la santé mentale des entrepreneurs en France !
Et les chiffres sont violents, avec une inégalité homme/femme flagrante :
👉 72 % des fondateurs d'entreprise qualifient leur état physique et mental de "mauvais" (75 % des femmes, pour 64 % des hommes)
👉 77 % des entrepreneurs se disent physiquement fatigués (80 % des femmes et 69 % des hommes)
Qu’est-ce qui pèse le plus aux entrepreneurs sondés ?
1️⃣ Trouver des clients
2️⃣ La charge de travail
3️⃣ La conciliation vie professionnelle et vie personnelle
👉 42 % des femmes interrogés déclarent avoir déjà fait un burn-out contre 28 % des hommes
👉 Près de 88 % des entrepreneurs disent s'être déjà sentis émotionnellement épuisés par leur travail, et un quart d'entre eux ressentent cet épuisement chaque semaine.
👉 La charge de travail est jugée excessive par 80 % des sondés, dont 25 % très régulièrement
❗ Pire, l’étude estime que 38% des entrepreneurs interrogés présentent une probabilité modérée ou élevée de faire un burnout !
C’est énorme !
❓ Pourtant, 65 % des entrepreneurs interrogés avouent ne s'être jamais informés sur la question de la charge mentale. L’étude pointe du doigt le fait que cette situation est largement influencée par la culture entrepreneuriale elle-même, qui valorise la résilience et la surcharge de travail comme des éléments indispensables de la réussite.
Le rapport estime que les entrepreneurs abordent la santé mentale de façon assez superficielle en privilégiant les démarches informelles, tel que la prise de conseils auprès d'autres entrepreneurs (35 %) ou la lecture de livres sur le développement personnel (35 %), plutôt que des options comme le coaching (24 %) ou la consultation d'un médecin (24 %).
✔ Quelles sont les recommandations du rapport aux acteurs de l'écosystème (incubateurs, investisseurs, accompagnateurs et institutions) ?
👉 Intégrer la santé mentale dans les programmes d'accompagnement
👉 Encourager le recours aux pairs-aidants
👉 Promouvoir le co-développement
👉 Développer des ressources en ligne
✔ Et pour les entrepreneurs ? Quelles sont les recommandations ?
👉 Adopter une approche proactive du bien-être et considérer la santé mentale comme une priorité
👉 Mettre en place des pratiques de bien-être (Méditation, cohérence cardiaque, exercice physique, etc)
👉 Accepter de déléguer et de lâcher prise
👉 Encourager une communication ouverte et régulière
En conclusion ? Il faut remettre la santé mentale des entrepreneurs au centre des priorités !
🎤 Et vous ? Comment vivez-vous l'entrepreneuriat ? 🎤
Photo de cottonbro studio
Quoi qu’il se passe, vous avez tendance à toujours voir la vie en noir.
Vous vous focalisez constamment sur le négatif.
Alors que vous voudriez tellement être plus optimiste !
Vous admirez ces personnes qui voient le verre à moitié plein !
Mais pour vous, il est à moitié vide
…
Et si je vous disais que tout ça, c’est la faute de votre cerveau ?
Que votre cerveau est programmé pour accorder plus d'attention aux informations négatives qu'aux positives ?
On appelle ce phénomène le biais de négativité, un mécanisme évolutif aidant à notre survie. En effet, nos ancêtres avaient plus de chance de survivre en détectant rapidement les menaces et les dangers dans leur environnement, comme les prédateurs ou les situations risquées, plutôt qu'en se concentrant sur des expériences positives.
En conséquence, votre cerveau capte plus rapidement les stimulis négatifs, se remémore plus facilement les événements négatifs de votre vie, et les informations négatives influencent davantage vos décisions et vos jugements !
Cela commence à faire beaucoup, surtout quand les médias traditionnels nous noient sous les informations négatives !
Mais ne vous inquiétez pas, rien n’est perdu !
Certaines pratiques, comme la Pleine Conscience, permettent de s’entraîner à se focaliser de façon plus consciente sur les aspects positifs de la vie.
Et vous pouvez également choisir de suivre des médias, tels que LOptimisme.com, ou des personnes, tel que Catherine Testa, qui rayonnent d’optimisme et de pensées positives !
Et, avouons-le, ça fait beaucoup de bien 🙂
Crédit Photo : Pixabay
Avez-vous des maux de tête ? des maux de ventre ? des douleurs musculaires ou articulaires ?
Avez-vous des troubles du sommeil ? de l’appétit ? de la digestion ?
Avez-vous des sensations d'essoufflement ou d’oppression ? des sueurs inhabituelles ?
Avez-vous une sensibilité et une nervosité accrues ?
Avez-vous des crises de larmes ? d’angoisse ? d’excitation ? de tristesse ?
Avez-vous une sensation de mal-être ?
Avez-vous des problèmes de concentration ? des oublis ? des difficultés à prendre des initiatives ou des décisions ?
Avez-vous noté une augmentation de votre consommation de café ? d’alcool ? de cigarettes ?
Avez-vous noté une augmentation de votre agressivité ? Un repli sur vous ? Une diminution de vos activités sociales ?
Si vous avez un ou plusieurs de ces symptômes, vous êtes peut-être en état de stress chronique (Source : INRS).
Pourquoi est-il important de connaître les symptômes du stress chronique ?
Nous en avons parlé précédemment, le stress est indispensable à votre survie mais le stress chronique est néfaste à votre santé sur le long terme :
Or, comment y remédier si nous n’avons pas conscience d’être en état de stress chronique ?
Connaître les symptômes du stress chronique permet ainsi d’être vigilant à son état à soi, mais également à l’état de ses collègues, de ses collaborateurs, de ses salariés, des membres de son équipe, voire de ses amis ou de sa famille.
Cette veille demande bien sûr du temps et nécessite de se questionner soi et les autres, mais elle est indispensable pour un épanouissement durable.
Car c’est uniquement quand on a détecté un état de stress chronique que l’on peut agir !
Crédit Photo : Pixabay
Dans mon précédent billet de blog, nous avons vu que le stress est indispensable à la survie, déterminé la différence entre stress aigu et stress chronique et expliqué que le stress est une réponse à une situation perçue comme exigeante, menaçante ou perturbante.
Attendez, attendez ! C’est quoi cette histoire de perception ? Si je suis stressé, c’est que quelque chose à déclencher mon stress, et que mon corps a alors automatiquement libéré des hormones dans mon système, non ?
Alors, c’est un peu plus compliqué que ça …
D’après Ulla Franken, chercheuse à l’université allemande de Duisburg-Essen, le stress n’est pas une simple réaction à un stimulus externe : “Aucun stimulus ne constitue en soi-même un déclencheur de stress. C’est la façon dont quelqu’un le perçoit qui va déterminer s’il constitue un facteur de stress ou non.”
Selon la théorie du stress de Lazarus, le stimulus (c’est-à-dire la source potentielle de stress), deux évaluations quasi-simultanées nous font considérer une situation comme stressante ou non : l’évaluation primaire durant laquelle est déterminée si la situation représente un défi ou une menace, et l’évaluation secondaire durant laquelle l’individu détermine s’il a les ressources pour faire face à cette situation.
Le résultat de ces évaluations, et la réponse qui en découle (Boule au ventre, colère, peur, etc.), va varier d’un individu à l’autre, ce qui fait du stress une expérience très personnelle. Ce qui vous stresse est probablement bien différent de ce qui stresse votre voisin !
Bon, très bien, c’est bien beau tout ça, mais … qu’est-ce que ça change pour moi de savoir que je stresse beaucoup plus facilement que ma collègue de bureau ?
Hé bien ça change tout !
Si le stress n’est pas une simple réaction mais le résultat de plusieurs évaluations, cela signifie qu’il est possible d’agir sur ces évaluations !
À suivre !
Crédit Photo : Pixabay
Attendez, attendez ! Laissez-moi vous expliquer avant que vous ne sortiez les torches et les fourches !
J’ai été tout aussi surpris que vous lorsque Francois BESSON, MBA nous a fait cette déclaration, durant le programme MBSR (Réduction du Stress Basée sur la Pleine Conscience) que j'ai suivi.
En effet, le stress n’est-il pas foncièrement mauvais ?
Mais au fait, c’est quoi le stress ?
En voici une définition simple : le stress est un mécanisme naturel, une réponse physique et émotionnelle de l'organisme face à une situation perçue comme exigeante, menaçante ou perturbante. Des hormones, telles que l'adrénaline et le cortisol, sont alors libérées dans le corps, et provoquent une série de changements physiques, comme l'accélération du rythme cardiaque, l'augmentation de la pression artérielle et la préparation des muscles à une action rapide.
Les capacités de l’organisme sont ainsi complètement mobilisées afin d’offrir une réponse à la menace perçue, que ce soit par la fuite ou le combat. N’avez vous jamais senti ce pic de concentration et de motivation lorsqu’une deadline pour rendre un dossier approche ? Ne vous êtes-vous jamais senti étrangement focalisé et hypervigilant lorsque vous conduisez alors que les conditions météorologiques sont mauvaises ?
Nous avons là des exemples de stress aigu : une réponse à court terme à une “menace” immédiate, qui permet de s'adapter aux défis et aux pressions de l'environnement. Ce stress est généralement temporaire et disparaît une fois la situation résolue.
Mais si le stress est un atout, indispensable à notre survie, à partir de quel moment ça coince ?
Le problème commence quand le stress devient prolongé et constant, à cause de situations considérées comme des menaces qui persistent dans le temps : on parle alors de stress chronique.
Pour le Centre d'Études sur le Stress Humain (CESH), la sécrétion à répétition d’hormones du stress peut avoir des effets néfastes sur la santé physique et mentale à long terme :
“Plusieurs chercheurs pensent que notre système de réponse au stress n’est pas fait pour être activé constamment. À la longue, il peut même mener à l’épuisement de l’organisme. En effet, le stress chronique entraîne des maladies cardiaques, de la pression artérielle élevée, des taux de cholestérol élevés, du diabète de type II et de la dépression.”
Mais alors, que faire en cas de stress chronique ?
Hé bien, une des pistes envisageables se trouve dans la définition même du stress : une réponse à une situation PERÇUE comme exigeante, menaçante ou perturbante.
Je reviendrai bientôt vers vous sur cette notion de perception !